L'Etrimo seiche mais ne se rend point

J'en ai ras les tentacules
Et puis les tabernacles aussi
(ô Actualité, quand tu nous tiens !)

Ras les immeubles bulbes
Ras les sculptures de tulle
Ras les gaufrettes en fait de murs
Ras ma douche glaciulaire
Ras l'appartement poilu de chats
(Ô mon humidité, quand tu ne seiches pas !)

Ras l'actualité qui n'en est pas
Ras la Ville et le bruit de fumule
Ras les cafards les shampouineurs
Le chauffage et les cous cidulés
Ras les nerfs planqués les boules
Ras les mots qui ne viennent plus
Et les cheveux plats comme rats
Poster un nouveau sujet
Poster un mauvais sujet
Couper le paquet par le fond
C'est comme
Mêler tous les papiers au whist
Et se rendre à votre bonne humeur
Chers lecteurs

Etaler un vieux jeu de 13 étages

Cela n'est pas faire acte de littérature

..Ras la ville et ras les champs ??? une bien belle fable

Je suis sûre que maintenant que tout ça est dit tout ba beaucoup mieux !!!

Serais-tu au ras des pâquerettes?
Dès la première ligne j'ai lu des sous-entendu, c'est vraiment bien.


Bien vu pour le whist dans ce contexte, je ne connaissais pas, c'est Wiki qui m'a renseigné.

Citation :

Ras les mots qui ne viennent plus

pour des mots qui ne viennent plus...
... Là, ils déferlent en abondance !

Merci à vous pour vos lectures. Paradoxalement, quand les mots 'sérieux' ne viennent plus, c'en sont d'autres qui viennent (comprenne qui pourra !!!)