intériorité

le temps s'arrête
sur l'écorce de sève
une aube de couleurs
serpente entre les lettres

le temps s'arrête
car le temps intérieur
sans début et sans fin
s'enlace par le milieu

le temps s'arrête
et un fil bleu tiré
du bout d'autres ailleurs
dit l'azur et le sel

le temps s'arrête
au bord des chants secrets
sur le seuil des murmures
se dessine la voix

le temps s'arrête
sous l'humus des silences
et des souffles brûlants
c'est mon nom qui résonne

Citation :

le temps s'arrête
sur l'écorce de sève
une aube de couleurs
serpente entre les lettres

"le temps s'arrête
sous l'humus des silences
et des souffles brûlants
c'est mon nom qui résonne "

J'adore ce passage.

La première strophe... la première strophe...
Bruyère je trouve que tu n'écris pas assez ici, tu as un style qui est magnifique, envoûtant et unique.
J'adore!

J'adhère totalement aux comm' précédents.

Et si ici aussi, je ne vois pas le lien avec le " Livre Sacré", je le sens totalement avec le temps.

Et j'ai envie de dire, Bruyère ( aux risques d'encourir les foudres de Madame Admin'), quelquefois les consignes sont faites pour être transgressées....

Absolument vrai pour ton texte

Citation :

Et si ici aussi, je ne vois pas le lien avec le " Livre Sacré",

Pas d'accord avec toi, moi je le vois ici:

Citation :

le temps s'arrête
au bord des chants secrets
sur le seuil des murmures
se dessine la voix

le temps s'arrête
sous l'humus des silences
et des souffles brûlants
c'est mon nom qui résonne

Citation :

quelquefois les consignes sont faites pour être transgressées....

Absolument d'accord avec toi
Tu es parfaite dans ton rôle de modératrice, je suis ravie de ma nouvelle recrue

Oui vive vous les modérateurs et modératrices d'ici qui font que c'est un lieu où il fait bon être.
Et je suis d'accord avec Admin, si le livre n'est pas expressément cité il est en filigrane derrière ces

Citation :

au bord des chants secrets
sur le seuil des murmures

Que dire de plus ?

Qu'il eut été dommage de s'en tenir à la prose ...

sisi moi je vois le livre sacré, à la lecture, je vois quelqu'un penché sur le livre, pas forcément pour le lire, mais pour le voir, les lettres : leurs formes... la couleur de l'encre et des ornements et/ou enluminures, le papier : l'odeur, la texture...
Tout est dit pour moi dans ce texte sur le "livre sacré"

le temps s'arrête
car le temps intérieur
sans début et sans fin
s'enlace par le milieu

J'aime beaucoup comme toute la suite... qui décrit si bien l'absence de la notion de temps quand il s'agit d'intériorité.
L'inconscient ignore le temps.

Quand j'ai lu la consigne, j'ai pense qu'elle t'irait comme un gant.

Je sais que tu n'en avais pas l'intention .... mais a quand un recueil de tes poemes qu'on puisse tenir entre nos mains?

ce sont ces deux lignes qui moi m'ont retenues

Citation :

sur le seuil des murmures
se dessine la voix

eh bien moi, je remarque qu'au final, si on fait la synthèse de tous les comms, c'est la quasi totalité de ton poème qui est cité
preuve s'il en était besoin, que chacun a pu sans effort se "voir" dans tes mots.

tu as le don de mettre en mots clairs, limpides, jamais secrets, une foultitude d'émotions, de couleurs, de vie.

pour ma part, c'est pas compliqué : peu importe la consigne, avec tes textes, bruyère, j'ai toujours l'ivresse

Merci à tous pour vos lectures attentives et attentionnées!
Pati je ne vais pas écrire ici trop souvent car je ne voudrais pas être responsable d'une ébriété compulsive

Bruyère a écrit:

Merci à tous pour vos lectures attentives et attentionnées!
Pati je ne vais pas écrire ici trop souvent car je ne voudrais pas être responsable d'une ébriété compulsive

tu evites bien ma question, hein! j'y reviendrais!

Sprite Allez pour te faire plaisir, on va dire que j'y réfléchis...!