Deux c’est mieux
Point ou point d’interrogation ?
Je pencherais pour ma part pour le point d’interrogation.
Je ne suis pas d’accord avec celui qui a dit çà.
Deux c’est mieux… mais mieux que quoi ? Que trois, que quatre ou cinq ou six ou sept…
En amour, certains pro- fusions disent qu’à deux, on ne fait plus qu’un.
Mais qui est ce « un » ?
Est-ce lui (Pierre,Paul, Jacques ou qui vous voudrez) ou est- ce moi Charlotte ?
Mais où donc, a disparu l’autre, le(a) pauvre chéri(e) perdu(e) ?A-t-il (elle) été mangé(e), avalé (e) et digéré (e) ?
Alors pour éviter ce genre de cannibalisme, j’opterais volontiers pour une solution à trois, quatre, cinq, six ou sept. Plus il y en a, au mieux c’est.
L’union dans ces cas là, est la force obligée à opposer au trouble fête qui ne peut contrôler son appétit de dévorant.
La religion catholique, quant à elle, a mis une couche supplémentaire avec son trois en un. Je m’explique.
Trois dieux ( le père, le fils et l’esprit) ou trois personnes en un seul Dieu , le vrai de vrai, le père naturellement, les deux autres étant dieu aussi mais des sortes de subalternes au service de Dieu.
Quand je pense que je dis amen à cela, je ne me comprends pas.
C’est contraire à tout ce que j’ai appris à l’école.
Ensuite, quand on sait depuis Freud, que le fils, dans son inconscient, veut toujours tuer le père pour prendre sa place dans le lit de la mère (mais où est donc passé la mère toujours vierge dans cette histoire ?) mais qu’ici c’est le fils qui a été tué avec la bénédiction et selon la volonté du père et de l’esprit, on ne sait plus qui et quoi croire et à quel saint se vouer.
Mais je m’égare, revenons à la consigne.
Moi je me dis que plus on est de fous, plus on se marre.
C’est vérifié ,ne fut ce que dans une salle de classe où on imagine mal un chahut à deux ou trois mais à vingt, trente ou quarante cela devient tout à fait grandiose.
C’est vérifié aussi dans la guerre de trois, dans la relation triangulaire avec le mari cocu, l’incontournable amant dans le placard et la femme volage à qui « un » ne suffit pas. Qu’est ce qu’on rit… quel succès rencontre toujours ce genre de comédie à cinq balles ! Comment expliquer la franche rigolade qui s’empare alors des spectateurs lors de telles représentations ?
J’ai ma petite idée sur la question.
Parce que tout simplement, cela nous ressemble beaucoup certainement quelque part .Ca sent le vécu à du mille à l’heure.
La guerre de trois n’aura donc pas lieu parce que tout bêtement à trois et plus, si affinités, c’est la fête, la foire… la vie quoi.
Et si elle a lieu, faut consulter d’urgence un psy !