Mon fils
Tu dors et je te veille
Tu peux déambuler dans ton imaginaire, n'aie crainte
Je veille.
Tu es arrivé et ma vie s'est illuminée.
Oh je n'étais pas triste, je n'étais pas seul...
Je n'étais qu'inutile, pauvre et sans but.
Je t'ai recueilli, merveille des merveilles,
Et tout a changé.
Ce matin, tu t'es approché de moi
Tu tenais tes petites mains serrées dans ton dos.
Tu cachais un paquet, un ruban l'ornait avec maladresse
Tes yeux pétillaient d'un plaisir anticipé.
C'était la fête des pères, la première de nos vies.
La première d'une longue série.
Trois jours que tu portes mon nom
Trois jours que j'ai la joie intense
De t'entendre m'appeler papa.
Mon réveil sonne, tu vas ouvrir les yeux
Tu vas étirer tes bras, tes jambes
Tu vas sourire
Un nouveau jour va poindre
Nous allons être heureux.
Dors, mon fils, je veille sur toi.