Gracias a la vida !
Quel que soit l’infini respect que je porte à la civilisation Maya, je ne crois pas que la date du 21 décembre 2012 soit synonyme de fin brutale du monde. Deux raisons parmi tant d’autres :
Une petite (et peut-être mauvaise !) : Le mercantilisme effréné des Américains (ils ne sont pas les seuls, convenons-en !) et les 10 millions d’exemplaires vendus de « 2012 », best-seller de l’écrivain Steve Alten, sont là pour jeter une ombre suspicieuse sur la prédiction en cours…
Et une grosse (et probablement excellente !) : Je pense que, malheureusement, le monde n’a pas besoin de s’autodétruire à une date prétendument fixée. Les hommes qui le peuplent sont là pour ça et Dieu sait qu’ils s’en occupent ardemment ! Même si c’est à petit feu...
Il se pourrait aussi que d’ici peu, avant la
fin du monde ne vienne la
faim du monde, autrement dit une manière comme une autre de mettre un point final !
Mais si par hasard c’était vrai (façon comme une autre de prendre en compte la consigne !), de toute façon je ne ferai
rien puisque je n’y crois pas !! Et même si j’y croyais, je ne ferais toujours
rien car il n’y aurait
rien à faire ! (histoire éternelle du chien qui tourne inlassablement après sa queue !)
Ah si ! Puisque la mémoire me resterait encore avant l’heure du grand saut, peut-être me souviendrais-je de quelques lambeaux de cette chanson du Grand Jacques que j’aimais tant :
Dans ma pipe je brûlerai
Mes souvenirs d'enfance
Mes rêves inachevés
Mes restes d'espérance
Et je ne garderai
Pour habiller mon âme
Que l'idée d'un rosier
Et qu'un prénom de femme
Puis je regarderai
Le haut de ma colline
Qui danse qui se devine
Qui finit par sombrer
Et dans l'odeur des fleurs
Qui bientôt s'éteindra
Je sais que j'aurai peur
Une dernière fois.