Kaléïdoplumes 2 : 2010 / 2013
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Kaléïdoplumes 2 : 2010 / 2013


 
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 Ben ça alors!

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alainx
Amanda
Sherkane
Plumentête
8 participants
AuteurMessage
Plumentête
Kalé'reporter
Plumentête



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MessageSujet: Ben ça alors!   Ben ça alors! I_icon_minitimeMar 24 Avr 2012 - 12:11

Ouf. Tout est bien rangé, tout est bien lavé, le frigo est rempli, les vêtements lavés bien à leur place sur les étagères et les cintres. C’est le moment de se détendre. Bruno s’installe confortablement sur son lit, bien calé contre ses oreillers face à son grand écran, prêt pour un bon petit film.
Driiing.
- « Qu’est-ce que c’est que ce bruit ? »
Driiiiing !
- « Ah, ça alors, la sonnette de la porte d’entrée ! Pourtant je n’attends personne, les enfants ne sont pas là aujourd’hui, d’ailleurs ils ont leurs clefs. Bon, vaut que j’aille voir, ce doit encore être le voisin de la ville qui se souvient soudainement de sa maison de campagne… Bien sûr, il râle parce qu’une voiture est garée devant chez lui ! M’en fout ce n’est pas la mienne. En attendant faut que j’y aille et je n’ai aucune envie de discuter avec lui, avec personne d’autre d’ailleurs ! »

Bruno descend les marches sans entrain mais bien décidé à se débarrasser au plus vite de l’importun.
Il ouvre la porte calmement et fermement, sans l’ombre d’un sourire. Et reste interdit sur le pas de la porte…
Ce n’est pas l’acariâtre voisin qui se tient devant lui, non rien à voir. Un flot d’émotions contradictoires viennent l’assaillir.

Solenn. Elle est là devant lui, aucun doute c’est bien elle. Sa mèche de cheveux qu’elle rejette de côté avec ce petit geste coutumier, sa peau si blanche, si douce, cette épaule arrondie, ces courbes sensuelles… Bon ce n’est pas le moment de s’égarer.
Solenn, depuis combien de temps ne lui a-t-il plus donné de nouvelles, depuis combien de temps n’a-t-il plus répondu à ces messages ? D’ailleurs, elle, depuis combien de temps, n’a-t-elle plus donné signe de vie ?
Il pensait, il espérait, enfin il croyait qu’il espérait, enfin il ne sait plus vraiment ce qu’il croyait, voulait, espérer, ne voulait pas…
Solenn est là, devant lui et le regarde attentivement, les yeux brillants. Brillants de tendresse, brillants de colère, brillants d’espoirs déçus, d’attentes vaines et d’espoir encore peut-être. Elle n’a toujours pas prononcé un mot, c’est peut-être ce qui le perturbe le plus à cet instant précis.

- « Solenn… laisse-t-il échapper, dans un soupir étonné.
- « Oui Solenn. C’est bien moi, ça ne fait pas si longtemps pour que tu ais oublié mon image tout de même ! »
Aïe, ça ne part pas très bien, se dit Bruno. Je ferais peut-être mieux de l’inviter à entrer. Tant pis pour le film et la détente, de toute façon maintenant c’est trop tard, elle m’a sorti de ma torpeur alors…
- « Entre, entre. Tu veux un café ? Je ne sais toujours pas le faire, mais à deux, on devrait s’en sortir. »
- « Ok, pour le café » et d’un pas souple et ferme, elle le précède dans la cuisine.
Bruno la suit et ne peut s’empêcher de poser un regard gourmand sur ses hanches.

Solenn s’installe sur un tabouret, le dos contre la fenêtre, les yeux bien plantés sur Bruno qui cherche le café, hésite entre le placard et le frigo. Elle garde le silence, ses yeux ne sont plus brillants, son regard n’exprime pas de colère, pas de joie ou de tendresse non plus. Plus Bruno l’observe à la dérobée, tout en se débattant avec sa cafetière, moins il comprend ce qu’il se passe, les raisons de sa venue, ce qu’elle attend de lui. Il se sent démuni, il perd le contrôle de la situation et il déteste ça Bruno.
- « Tu vas bien Solenn ? Tes projets ça avancent, j’espère ? »

Il est con ou il le fait exprès ? Mes projets, mes projets. Mais si tu voulais tant que ça qu’ils avancent, tu pouvais peut-être me le dire, me demander où j’en étais un peu plus tôt, non ! Un mois sans prendre de mes nouvelles, sans me proposer une rencontre et il me dit espérer que mes projets avancent !
-« Je vais bien, merci. Je me suis beaucoup reposée et maintenant j’ai de l’énergie à mettre au service de mes projets. »

Le café coule enfin, les gargouillis de la cafetière rompent le silence pesant.

Bruno ne sait que répondre, il est de plus en plus mal à l’aise. Il repense à son silence, aux textos auxquels il n’a pas répondu, aux invitations qu’il a évité, à celles qu’il n’a pas lancé, aux conversations qu’il a évité. Mais qu’est-ce qu’elle vient faire là aujourd’hui, pourquoi elle ne dit rien, pourquoi elle ne me fait pas de reproches, pourquoi elle ne m’assassine pas avec une de ces petites phrases cinglantes, pourquoi elle ne me dit pas que je suis un sale type, que je la fais souffrir, que je ne respecte pas ce que je dis, que je ne la respecte pas tout simplement ! C’est vrai quoi, elle m’écrit une jolie lettre à la plume et moi comme un goujat je ne la lis même pas ! C’est vrai ça, au début je l’ai gardé cette lettre pour la lire tranquillement et la savourer, choisir le moment où je la dégusterais, la recevrais comme le cadeau qu’elle est ; j’attendais une journée calme sans conflit avec ma fille, sans coup de blues. Et puis, je ne sais pas, petit à petit je n’ai plus eu envie de la lire. Je ne veux pas de ces mots qu’elle tisse entre nous, je ne veux pas que chacune de ces lignes soit un pont entre elle et moi, je ne veux pas marcher vers elle, je ne veux pas qu’elle puisse marcher vers moi sur un chemin qu’elle aurait tissé et que j’aurais consolidé par mes propres mots, par mes gestes. Non je ne veux pas tout ça, je ne veux pas qu’elle me bouscule dans mon quotidien, je ne veux pas qu’elle continue à m’émouvoir avec ces mots, avec sa présence. Non, je ne veux pas, je la veux elle dans mes bras, je la veux elle contre moi, moi dans elle, dans une danse de l’âme mais je ne veux rien d’autre, non surtout pas !!! Mais qu’est-ce qu’elle fout là dans ma cuisine, à ne rien dire, ne rien faire. Elle ne me parle pas, elle ne m’embrasse pas, elle ne se glisse pas entre mes bras ; elle est là, assise sur ce tabouret à me regarder sans parler, je ne sais pas, je ne comprends pas, parle-moi Solenn !
Ces derniers mots ont jaillit au-delà de ses pensées et il les a crié.

-« Tu veux que je te parle Bruno, répond Solenn avec cette fois, un sourire amusé. C’est désagréable le silence, cette espèce de vide dans lequel le silence de l’autre propulse, c’est inconfortable n’est-ce-pas ? Moi, je trouve que c’est une négation de ma personne, oui je sais, c’est mon côté grandiloquent, alors disons, que ce genre de silence me fait me sentir rejetée et je vis mal le refus total de communication. Je comprends que ça te trouble. Et que veux-tu que je te dise ? »

-« Mais je ne sais pas moi, ce que tu veux, pourquoi tu es venue ici, comme ça sans prévenir après plus d’un mois de silence, oui, oui, le silence j’en suis responsable d’accord mais là maintenant pourquoi tu es là ? Tu as forcément quelque chose à me dire. »
-« Oui, j’ai des choses à te dire et j’aimerais bien que toi aussi tu en dises des choses, figure-toi ! Mais sers-moi d’abord un café, dans un mug parce que ça va être long, je crois.
Tu me mets à distance sans rien dire, sans m’en parler et je me sens de plus en plus rejetée, de plus en plus repoussée. Je suis obligée d’accepter ton silence, obligée de le subir et ça m’est très pénible. Je ne comprends pas que tu puisses disparaitre ainsi sans donner signe de vie, sans donner la moindre explication. Tu m’as bien dit que tu ne savais pas si tu voulais reconstruire quelque chose ou pas. Tu ne m’as pas dit que tu t’interdisais de ressentir, de vivre tes émotions. Pour continuer à les vivre, il faut pour moi, du lien et des moments de complicité. Oui j’ai besoin d’échanges entre deux rencontres, comme des petits cailloux semés pour que je retrouve mon chemin.
Tu dis que tu es ouvert, que tu ne te sens pas bloqué dans ta tête et pourtant, moi je sens quelqu’un qui est tout le temps sur la défensive, quelqu’un qui refuse de se laisser émouvoir au-delà de ses sens, qui se retient, qui ne se laisse pas toucher.
Je ne sais pas ce que nous deviendrons et je m’en fous, je ne fais pas de plan sur la comète, je n’ai pas réfléchi à une vie commune, à la place que tu prendrais dans mon appart ou moi dans le tien, je n’ai pas envisagé notre vie sur les dix ans à venir, ce n’est pas ça qui m’intéresse. Ça, on le construira ou pas et ce n’est pas important, je veux simplement vivre et partager pleinement une relation et pas des moments isolés qui ne riment à rien. J’arrête de m’interdire de m’exprimer pour ne pas te faire fuir ! J’en ai marre de ça et j’en ai marre de me laisser enfermer dans ma sensibilité, dans mes émotions parce qu’elles meurent si elles ne sont pas nourries à la tendresse de tes mots, de ta voix, de tes bras, d’un lien entre nous.
J’ai attendu pour te dire tout ça, j’ai attendu pour te laisser de la place, pour te laisser de l’espace, du temps et pour que s’apaise ma colère. Parce que oui, au-delà de la tristesse de ne pas être acceptée, de ne pas pouvoir vivre ce que je ressens, j’ai été en colère, très en colère. J’ai eu très envie de venir ici beaucoup plus tôt, seulement je crois que je t’aurais envoyé une magistrale baffe en pleine figure, alors j’ai préféré attendre.
Je n’ai pas retrouvé dans ton attitude, tout le respect que tu dis avoir pour moi et je n’aime pas quand les mots sont si éloignés des actes. En plus, je trouve que c’est un formidable gâchis ! J’ai été très en colère de te sentir t’éloigner dans ta bulle sans me considérer un seul petit moment. Alors, j’ai attendu pour pouvoir te dire tout ça sans hurler. Et maintenant, j’attends que tu me dises ce que tu ressens en m’entendant, ce que tu veux et ne veux pas et ce qu’on pourrait peut-être partager encore. »

Solenn tremble un peu en terminant sa phrase. Les épaules de Bruno se sont un peu affaissées, son regard est parti loin, au-delà de Solenn, une fatigue intense se lit sur son visage.

- « Je suppose que ça ne sert rien à que je m’accuse ou que je te dise que je comprends. Je vais te le dire quand même, je comprends ta colère et je m’en veux de t’avoir fait souffrir. Je m’en excuse même si ça ne sert pas à grand-chose. Je suis complètement dépassé Solenn, je suis complètement bouleversé. Je ne sais pas où j’en suis dans ma vie, j’ai tout déconstruit et je me cherche. Tu me bouleverses depuis le premier jour où je t’ai vu, souviens-toi… J’ai envie de légèreté, j’ai envie de simplicité mais je n’y arrive pas. En tout cas, au fur et à mesure que le silence s’est installé entre nous, je n’ai plus su comment le briser. Je n’ai plus osé te proposer une rencontre, j’ai eu peur que tu le prennes mal et puis moi non plus, je ne voulais pas d’une rencontre d’une heure ou deux. Je voulais qu’on passe un bon moment ensemble, sans reproche mais en partageant, moi aussi, j’ai besoin d’échanges et de ta tendresse pour faire de nos rencontres des bulles de légèreté mais je n’ai pas trouvé les mots pour te le dire, l’énergie d’aller vers toi. Je me rends bien compte que j’ai besoin de sortir de ma coquille mais elle me protège ma coquille. J’ai compris durant toutes ces semaines, que j’aime être avec toi, que nos échanges me manquent. J’ai compris aussi que je ne peux pas attendre que les gens soient exactement tels que je le veux, qu’ils fassent exactement comme je l’entends. Je ne sais pas si je suis prêt à être bouleversé encore mais je sais que je veux bien tenter l’ouverture de l’huitre. Il faudra que tu sois patiente, il faudra du temps pour que je te fasse de la place mais si tu m’aides, peut-être que je pourrais enfin te recevoir. »

- « Je ne suis pas très patiente, par contre je suis très motivée pour trouver la perle dans l’huitre. Et j’ai très envie de me blottir dans tes grands bras »

Parfois, c’est une bonne idée d’ouvrir sa porte à l’imprévu…
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Sherkane
Kalé'reporter
Sherkane



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MessageSujet: Re: Ben ça alors!   Ben ça alors! I_icon_minitimeMar 24 Avr 2012 - 14:09

Eh ben!! Un texte long comme un fleuve... tranquille...

La consigne t'as manifestement inspirée. On le lit d'un bout à l'autre sans décrocher. bravo!

Soleen... le prénom me dit quelque chose... Cela ne serait pas dans la chronique estivale de l'été 2010? Et Bruno... là ausi le prénom me dit quelque chose.

Je vais devoir refouiller tes textes
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Plumentête
Kalé'reporter
Plumentête



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MessageSujet: Re: Ben ça alors!   Ben ça alors! I_icon_minitimeMar 24 Avr 2012 - 14:27

Excellente mémoire Sherkane, ce sont bien deux des personnages de la chronique estivale 2010 sur Kalé'blog. J'ai quelques personnages que je vais évoluer au fil des années et des consignes. C'est vrai que celle-ci m'a bien inspiré, j'ai eu un peu peur que la longueur du texte ne soit décourageante, me voilà rassurée sur ce point. merci donc.
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Amanda
Modératrice
Amanda



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MessageSujet: Re: Ben ça alors!   Ben ça alors! I_icon_minitimeMar 24 Avr 2012 - 17:36

Au départ, oui, la longueur rebute... et puis on est pris dans cette histoire, on s'impatiente, on a envie de continuer et d'en connaître la fin.
C'est tout l'art de savoir bien écrire que d'accrocher le lecteur et tu le fais très bien.
Je trouve que les nombreuses redites ( ceci n'est pas un reproche) renforcent la véracité du dialogue, comme dans la vraie vie où on répète inlassablement les choses pour bien les marteler !
bravo pour cette histoire, que tu poursuis ainsi avec le temps et bravo à Sherkane pour sa mémoire ! flower
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alainx
Kalé'reporter
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MessageSujet: Re: Ben ça alors!   Ben ça alors! I_icon_minitimeMer 25 Avr 2012 - 11:13

Ça paraît long quand on débarque sur le texte…
Mais le temps passe vite quand on lit…
C'est le signe d'un bon texte !

Les personnages « sonnent justes », malgré leur apparente complexité.
Les dialogues sont très bien écrits. Ils ont un accent d'authentique. Je le souligne, parce que c'est pas facile d'écrire de bons dialogues…

C'est sûr… Le thème t'a inspirée !

Petite déception à la fin.
Un petit côté « happy end provisoire » qui m'a moins plu…
Mais là n'est pas l'essentiel…

En conclusion un grand bravo !
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Admin
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MessageSujet: Re: Ben ça alors!   Ben ça alors! I_icon_minitimeJeu 26 Avr 2012 - 14:38

Les répétitions ont gêné ma lecture, je l'avoue. Surtout au début du texte.
Je me suis malgré tout laissé emporté par l'histoire de cet homme et j'ai eu envie de comprendre pourquoi il vivait seul avec ses enfants, si il était vraiment amoureux etc...
J'ai moins aimé la fin, trop attendu sans doute.
Ton texte n'était pas long, il méritait qu'on s'y attarde sunny
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Plumentête
Kalé'reporter
Plumentête



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MessageSujet: Re: Ben ça alors!   Ben ça alors! I_icon_minitimeJeu 26 Avr 2012 - 19:09

Merci pour tous vos commentaires, les répétitions sont voulues pour coller au côté dialogue; par contre je suis tout à fait d'accord, la fin mériterait d'être retravaillée. Je me suis laissée emporter par l'écriture et j'ai trouvé mon texte assez long, du coup je reconnais que j'ai un peu "baclé" la fin. Je vais essayer de la retravailler durant ce long week-end qui s'offre à moi...
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Nerwen
Modératrice
Nerwen



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MessageSujet: Re: Ben ça alors!   Ben ça alors! I_icon_minitimeVen 27 Avr 2012 - 20:02

C'est vrai que dès l'apparition de la visiteuse on a envie de comprendre ce qui relie ces deux êtres et on se laisse emporter par ton texte. bravo
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pati
Modératrice
pati



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MessageSujet: Re: Ben ça alors!   Ben ça alors! I_icon_minitimeDim 29 Avr 2012 - 15:07

solenn... quel plaisir d'avoir de ses nouvelles. elle a toujours ses sentiments à fleur de levres, mais j'aime beaucoup l'homme qu'elle a en face d'elle. j'aime son envie d'aller au-delà de ses peurs et la lucidité qu'il a sur son ressenti.

un beau texte oui, qui ne ressemble pas à mes yeux à un dialogue, mais plutot à une rhétorique sur le couple , en tout cas, fort plaisant à lire bravo
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trainmusical
Festoyeur
trainmusical



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MessageSujet: Re: Ben ça alors!   Ben ça alors! I_icon_minitimeDim 29 Avr 2012 - 18:22

Après toute cette lecture, en me demandant avec impatience ce que ça va donner pour finir, en ayant même un présentement négatif, et bien personnellement, au contraire d'autres commentaires, j'aime beaucoup la simplicité de la dernière ligne, des mots qui me soulagent.
bravo! bravo! bravo!
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MessageSujet: Re: Ben ça alors!   Ben ça alors! I_icon_minitime

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