Est-ce que plus près du ciel on aperçoit la mer
Est-ce que plus près du ciel le vent a un goût amer
Ressent-on de là-haut la peine sur terre
De celui qui appelle et pleure un être cher
J’ai marché des heures sur des chemins escarpés
J’ai gravi des montagnes jusqu’aux cimes enneigées
Ne sentant ni le froid, ni la chaleur d’été
Sans savoir où la route allait me mener
Vide, vide de sens
J’avance à contre sens
Contre marées et vent
Sans perdre un instant
Est-ce que plus près du ciel la lumière est plus belle
Est-ce que plus près du ciel le soleil émerveille
Ressens-tu de là-haut la peur qui m’envahit
Lorsque me submerge un océan de nostalgie
J’ai fait, défait , refait le sillon de ma vie
J’ai effacé puis redessiné ses contours à l’envi
Ravivé ses couleurs pour lui donner un sens
Je ne parviens pas à oublier ton absence
Vide, vide de toi
J’avance à petits pas
Rêve en sang, corps à cris
Tristesse infinie
Est-ce que de là-haut tu me protèges encore
Est-ce que de là -haut tu m’aimes encore
Suis-je à jamais près du ciel ton enfant
Donne-moi toute ta force comme il y a longtemps
Serais- tu fière de moi, ici sur mon bout de terre
Apaiser mes rancœurs saurais-tu le faire
Verrais-tu les faiblesses que je cherche à cacher
Les doutes qui m’assaillent saurais-tu les calmer
Vide, vide d’envie
Je ne crie ni ne prie
Je marche vers l’avant
Je te cherche maman
Est-ce que plus près de ciel tu aperçois la mer
Est-ce que plus près du ciel la brise est plus légère
Crois-tu qu’ici de cette cime enneigée
Je sois plus près du ciel pour pouvoir te toucher
PS: j'avoue avoir, à la relecture, enlevé 3 répétitions et interchangé 2 vers.
Merci à Barbara et à cette mélodie magnifique qui 'a permis de rendre hommage à ma maman qui fêterait son anniversaire dans 3 jours