Au fil des mots

Rappel du premier message :

Lundi 2 juillet 17.00H

Je viens de poster la consigne estivale. J'espère que mes kaléïdoplumiens vont aimer. J'ai un petit pincement au coeur de mettre le forum un peu "en vacances". ..
Il faut que je choisisse une photo pour le prochain fil rouge... Ah! Je sais...

Me voilà rentrée, et il fait très chaud aussi à Bruxelles...
Après 3 semaines, je redescend sur terre...
Charlotte se demande pourquoi je reviens : simplement parce que j'ai une maman qui va avoir 1O2 ans et qui a encore une vague notion du temps, qui lui semble long de toute façon et que je ne peux pas toujours demander à d'autres de me remplacer !
Quel retard aussi dans les paperasseries, le jardin ici laissé à l'abandon !
Et lire tout ce qui a été publié ici !

Dimanche 29 juillet, 10h10

Temps clair, soleil. La chaleur des derniers jours a été calmée par des orages et de fortes pluies...
Je lis beaucoup. J'ai acheté une pile de livres mardi dernier. Ma PAL est démesurée, mon besoin de lire aussi.
J'écris peu. Je me creuse pour trouver une suite à la saga préhistorique de l'été... Pour l'instant, je ne suis pas satisfaite des idées qui me viennent.

Dimanche 29 juillet 18h 20
Il ya 45 ans, je me suis mariée avec mon homme !
Conséquences heureuses: 5 très beaux enfants et déjà 17 petits enfants merveilleux.
Ce soir nous allons fêter cela dans un chouette petit restaurant au bord d'un lac.
Je vais me faire belle.

Charlotte ne doit pas se faire belle, elle rayonne littéralement, elle a de l'or dans les doigts ( voir ses sculptures) et nous connaisson tous sa plume exquise.
Ce soir elle dira peut-être à son homme ( charmant du reste !) " "Ô temps suspends ton vol...." etc
Bon anniversaire !

Lundi 30 juillet 16h

Merci Amanda

Vendredi 3 août :

Il fait beau, mon homme et moi allons faire nos achats au Marché du vendredi, près de chez nous.
Le soleil brille, sommes plein d'entrain...
Arrêt à la boulangerie : soudain une voix, une petite voix dit " Bonjour Amanda !"
Je sursaute et ...mon coeur fait un drôle de bond devant la petite dame fragile, aux cheveux devenus gris, coupés très courts. Cette voix, je la reconnais, mais...
Elle nous dit : " Oui, j'ai drôlement changé, hein!"

Nous reconnaissons Coumarine.

Depuis sa dernière opération, elle " flotte" sur un nuage, mais se force à sortir au moins une heure par jour.
Je suis rassurée qu'elle nous ait reconnus, sa vision n'est donc pas si faible.
Toujours amoureuse des livres, même si elle a de la peine à lire, elle nous quitte pour aller en chercher à la librairie, elle fait partie d'un jury qui doit décerner un Prix à des auteurs belges.
Et donc, là, je la retrouve...

Quand même, nous, au Marché, on avance en silence...
Il y a un an, rien de tout cela n'était encore arrivé !

Alors, les amis, Carpe Diem

Jeudi 9 août 2012, 3 heures 35 du matin.

Il arrive que je me couche à cette heure-là, quand je pianote beaucoup sur mon petit portable, mais là, c'est le contraire, je me suis couchée tôt, hier et donc, je me suis réveillée très tôt ce matin.

J'en profite pour manger une nectarine, avec un peu de canderel vanillé, et j'allume l'ordi. Je regarde mes mails. Voilà que j'ai reçu un long courriel d'une vieille amie à moi, quelqu'un avec qui j'ai correspondu pendant trois années, de 1976 à 1979. Cette fois, internet nous a permis de nous retrouver et nous avons repris le fil ténu de nos conversations... Pour combien de temps? Je ne sais pas. Elle habite Lons-le-Saunier, département 39, Jura, j'ai toujours aimé le Jura, la "Franche-Comté", l'Ain, le Doubs, les "vieilles montagnes", les forêts de sapins, les lacs, les rivières, le pays de Gex, les percées en Suisse, Genève, Coppet, Ferney-Voltaire, un peu de France, un peu de bleu, un peu de bleus au coeur et une bibliothèque entière de livres ...

Quand j'émerge de mes e-mails, il est six heures, à peu près, je regarde dehors, par-delà mes persiennes, il y a un brouillard épais et gris, on ne voit pas plus loin que le balcon, mais tant pis, je retourne au lit, je cale bien mes oreillers, je mets un petit pull, parce qu'il fait frais et humide, une écharpe, je ferme les yeux et hop... Me revoilà partie au pays des rêves !

Mercredi 8 août, de 10 heures à 17 heures,

Aujourd'hui, "Igor", le peintre vient entamer mon chantier... Ma chambre va enfin s'habiller d'un nouveau beige, à peine rosé, choisi dans un magasin de peinture sympa, à Waterloo. Depuis huit ans que j'habite dans cet appartement, j'ai l'impression de vivre au milieu des caisses, je suis une véritable succursale du déménageur voisin, Poterie-Woman. Avec mon amie la Rose, je pars en excursion pour ramener un nouveau luminaire et nos courses, et, par la même occasion, les courses de mes voisins, que j'adore. On mange sur le coin d'une table, on liquide un vieux meuble lavabo d'il y a soixante ans, on part en expédition à la déchetterie de la Région, heureusement proche. J'ai deux morceaux de marbre en main, un des préposés plaisante, "et vous venez rien que pour ça?" Je me dis que ce marbre ferait le bonheur d'un sculpteur, que si j'humidifiais le côté brisé, le marbre prendrait un aspect brillant, comme poli, enfin, la journée de labeur terminée, nous déposons "Igor" à la gare et nous mettons en caisse, en caisse, en caisse et encore en caisse... Après ça, je chercherai désespérément une enveloppe avec des prescriptions, en 1) me demandant si je ne l'ai pas mise aux papiers (qui sont passés mercredi), 2) je ne sais plus ce que j'allais dire, oui, sans doute que 3) je vais invoquer Saint-Antoine, sur la recommandation de la Rose qui l'invoque souvent... C'est dire qu'à 54 et 65 ans, nous oublions souvent où nous planquons nos papiers, factures, téléphones, numéros utiles, etc.

Voilà pourquoi ce soir, après un bon bain et une tisane calmante, je vais me mettre tôt au lit... Avec des boules Quiès dans les oreilles, car le bruit de fond de la circulation est vraiment ennuyeux, à Bruxelles, un masque sur les yeux et mon chat qui joue à ouvrir toutes les armoires kew lox vides...

Les grandes vacances 2012 ressemblent à s'y méprendre aux grandes vacances 2011, mais je sais que ces petits sacrifices en vaudront la peine, enfin, je l'espère ...

Vendredi 10 août, 10h10

Le soleil nous convie à l'escapade, un avant-goût des vacances que nous prendrons en septembre. Je vais faire la valise. L'hôtel est réservé. La région, en Allemagne, ressemble curieusement à la nôtre : des forêts, un fleuve, des lacs et des collines. Nous ne souffrirons pas de dépaysement !
Mais une coupure est toujours une bouffée d'air : les enfants sont revenus et sont déjà repartis. Nos amis sont au loin ou très occupés par leurs invités... Les JO sont bientôt terminés (ouf, heureusement, mon coeur n'en peut plus de vibrer !) : autant de raisons qui nous poussent à partir.


Une correction nécessaire : j'ai retrouvé ma dyslexie enfantine : j'ai écrit confie au lieu de convie. C'est bien, je rajeunis, suis ravie !

Je lis les messages précédents. Je m'amuse des longs posts que Pivoine a postés. On ne la voit pas de plusieurs semaines, et elle remplit l'espace, pour mon grand plaisir. Je me dis que Kaléïdo lui a manqué tout à coup, et j'imagine qu'il en est de même pour chacun de nous, lorsque nous nous éloignons durant un moment...
Je ne partirai pas cet été, comme presque tous les étés. Je bivouaque, entre le fauteuil face à la télé, aux JO qui moi aussi me font vibrer, et la chaise longue du jardin, un livre à la main.
Je me dis qu'à la rentrée, je ferai ceci, ou cela, que j'en aurai l'envie, le courage, la volonté, à moins que je me laisse aller... à ne plus avoir envie de rien...

Auhourd'hui je constate que Kalé est devenu tout bizarre....
- A la place de certains éléments j'ai des "?"
- plus aucune icone de gestion des textes ! ...

- les pubs "mangent" ma page !! et débordent sur les "annonces" (devenues illisibles...)

Enfin bref !
Le Sort s'acharne-t-il contre moi ?
Ou c'est le forum qui déconne ??

Chez moi, ça marche comme d'hab'....

Vendredi, aux alentours de 15 heures.

Si on veut passer du bon temps à Bruxelles, ou plutôt, du temps calme et agréable, je préconiserais une période et une date. Entre le 21 juillet et le 15 août, et lors du dimanche sans voiture.

Igor, mon peintre, a terminé le chantier. Avant de le "déposer" à l'arrêt du bus, je suis allée boire un café, avec lui, à une terrasse. Capuccino, petit biscuit (pas bon pour la ligne ça...) sable sous les pieds, bandeaux bleus des terrasses des immeubles en face de nous, la boulangerie cafeteria, plus loin, qui termine sa journée, le marchand de volaille ambulant, où je vais sûrement m'acheter une cuisse de poulet et quelques pommes de terre rôties, miam-miam, chaleur et suffisamment de vent pour respirer... C'est le temps idéal, c'est le moment idéal, je me sens bien.

Je suis bien...

Et j'ai une chambre beige, beige comme une plage au soleil, avec une grande fenêtre qui s'ouvre sur le ciel bleu !

Demain est un autre jour...

Août a tiré sa chape de plomb au-dessus du jardin abruti de chaleur.
Le canapé m'accueille dans le salon où les volets refermés de bonne heure ce matin ont su conserver une appréciable fraîcheur. Une revue traîne sur la table qui va m'occuper un moment.
Une mouche énervée stridule sur le rideau. Je tente de chasser l'importune qui en profite pour se poser sur mon nez. J'imagine qu'elle doit bien s'amuser. Sale bête, va !
La télé bavarde remplace le magazine vaguement dépité de son abandon subit pour quelques images bien léchées de Londres en plein mois d'août, entre deux exploits -ou supposés tels !- des "olympiens" de service...
Une brise soudaine se lève qui vient faire claquer la porte d'entrée et mettre fin à l'abrutissement qui menaçait de me gagner tout entier. A pas comptés, je gagne la terrasse. Les bouleaux chantent tendrement. Leur ombre douce, piquetée de soleil, m'attire. Un vieux coussin sur une souche revêtue de mousse, voilà qui fera l'affaire ! Une invisible tourterelle roucoule dans les frondaisons. Quelques éclaboussures de vent passent, emportant dans leur ivresse soudaine les premières feuilles rousses tout en me rafraîchissant délicieusement le visage.
Un long moment se passe. Je ne pense plus à rien. Je suis bien. Simplement bien.
La lumière rasante au ras des collines bleutées annonce le soir. L'été en pente douce s'étire comme un gros chat...

Je suis ravie de ce que je viens de lire !
Pivoine a raison, Bruxelles à cette période est calme, dans le jardin, les oiseaux s'en donnent à coeur joie, tous les voisins sont en vacances, ne reste que moi et mes bouquins.
Je vous recommande " La liste de mes envies" de Grégoire Delacourt, rien que pour faire la vôtre et puis en y réfléchissant en biffer quelques-unes....
Et puis, même si c'est un auteur à succès et à bestsellers, Marc Lévy qui vous lave la tête avec " Si c'était à refaire"...
Et me voilà partie dans une autre rêverie...
Tiens, ne serait-ce pas une bonne idée de consigne ?
STOP..
Ce sont les vacances et je me régale et me réjouis de te lire Jean-Pierre

Samedi 11 août (Sainte-Suzanne ou Sainte-Claire), vers 21 heures.

Mercredi 15 août

Je traîne encore en short et T-shirt de nuit,
la fenêtre grande ouverte sur un soleil timide et je laisse le vent s'engouffrer dans notre grande chambre...
Je flemmarde, passe du lit où je me plonge dans la lecture une petite heure, à l'écran de l'ordinateur où je prends des nouvelles de Kalé !
Pas de musique, ni de télé, chewi à son ordi, pas un bruit dehors, le village est désert...
Tout est en paix, je me sens comblée dans ce calme et dans cette ambiance sereine...
Il est 15h40 et j'avais envie de le partager avec vous.

Samedi 17 août :

C'est la canicule, même en Belgique. J'ai invité des amis, qu'est-ce que je vais préparer pour éviter le xème BBq de la semaine ?
Ceci :

Et puis cela :

Et enfin, pour terminer :


Ils ont tout mangé ! Alors, comme sur Kalé, on partage tout, essayez ! Bon appétit !

18h35, je fais une pause.
Le ciel vient de déverser sur la chaleur suffocante, une tornade qui a détrempé le sol et raffraichit l'atmosphère. Enfin on respire. Je peux enfin me détendre.
Construire son avenir, fatigue énormement, surtout quand il s'agit de changer complètement de logement, de région, de ville, de métier...Je lis les posts précédants et je découvre que Pivoineblanche parle avec amour de ma région, qu'admin est fan des JOs,... beaucoup de points communs découverts au fil des lignes qui défilent. Un mail me rappel à mes nouvelles complications. Le chien demande à sortir. J'aimerai écrire plus, j'aimerai écrire mieux mais je suis toujours entre deux feux. Je suis incapable de faire des choix stratégiques dans ma vie, il faut toujours gérer trois ou quatre projets de fronts.
Je retourne à mon fil de vie décousu.

Je lis Marguerite Duras: un ravissement.

Un barrage contre le pacifique .... mon Duras préféré. Que lis-tu ?

Mercredi 22 août 11h :

Je ne parviens pas à mettre mes mots, Kaléïdoplumes ne reconnaît pas sa modo. Ca cafouille 5 bonnes min, finalement , ça marche ...
Ceci pour vous dire qu'une fois encore je boucle mes valises pour repartir vers le sud. A peine sortie de la canicule de Bruxelles, je repars retrouver celle de Provence.
J'ai de bonnes raisons, je vais y retrouver pour quelques jours une partie de mes enfants et c'est toujours un beau moment de partage, ces moments volés au temps où, loin du stress de la vie habituelle, on se retrouve avec bonheur !
J'aime aussi la fin de l'été là-bas, paisible, la plupart des touristes sont partis et le calme est revenu.
Après, il faudra fermer la maison pour l'hiver et faire le plein d'énergie ...
Et revenir sur Kalé pour de nouveaux défis, j'espère...
Ciao, ciao !

Jeudi 23 août 2012, 15 heures.

Les vacanciers sont rentrés, le labeur reprend un peu partout dans ma région. Moi j’ai travaillé tout l’été, beaucoup à faire, mais c’est bien allé par tous les temps: pluie, soleil, orage, canicule.

Même si je n’ai pas été très actif dans ce fil, je lis régulièrement vos mots. Par exemple, j’apprends qu’Amanda recherche encore de la chaleur dans le Sud et je suis touché que notre chère Admin ait pensé à moi lors du passage chez elle du Tour de France.
Je suis heureux de faire la connaissance d’une nouvelle membre, dusha, dont je ne lui ai pas encore souhaitée la bienvenue… Pardon. Je salue le retour de certains membres comme Bruyère et Pivoine. Même Tornade, notre ancienne modo, y a fait une apparition avant de partir en vacances.
Enfin un immense bonheur de relire Jean-Pierre.

Et puis maintenant je crie Vivat: depuis aujourd’hui c’est moi qui suis en vacances! Plein de projets par-ci par-là.
Cependant le clou de mon congé c’est déjà samedi: une de mes filles se marie, la fête s'annonce belle!

Quelque part dans un train, entre Genval et Bruxelles, heure indéterminée...

Avant de prendre le train, je suis passée à la librairie de la gare. Il y avait un cahier spécial (du Monde), consacré à Marguerite Duras... Article signé Laure Adler, extraits de ses oeuvres, biographie, débats. De quoi me la remettre en mémoire.

Longtemps, pour moi, Marguerite Duras se confondait avec le personnage d'Anne Desbarèdes, cette bourgeoise, dans une ville portuaire, une femme qui offre un dîner chez elle avec du saumon froid et de la mayonnaise verte. Qui boit du vin et qui discute avec un homme, dans un bar, d'un crime qui (y) a eu lieu.

Et puis, il y a quelque temps, un animateur d'atelier de récit de vie m'a demandé si je lisais beaucoup Marguerite Duras. J'ai donc pris trois de ses livres à la bibliothèque, "Les cahiers de la guerre", retrouvés à Neauphle-le-Château (j'aime bien ce nom, qui dira l'attrait que peuvent revêtir certains noms de lieux?), "L'Amant de la Chine du Nord" (mais que j'ai dû rendre à la bibliothèque avant de l'avoir lu - décidément, je suis toujours trop gourmande), et un livre sur l'écriture...
Qu'est-ce qui rend cette écriture si magnifique ? Classique? Elégante? Moderne?

J'aime. Or, ce que j'ai lu, ce n'est qu'une infime partie de l'oeuvre... Mais j'ai vraiment envie d'aller plus loin, et de lire justement "Un barrage contre le Pacifique", ce livre dédié à sa mère que sa mère - et mon Dieu! Quelle mère...- Lui reprocha...

Anderlecht, chez Ikea, hier, vers 13 heures...

Ma complice et moi, nous revoici - une fois de plus - chez Ikea. A tout Seigneur, tout honneur, nous allons manger. Il y a un monde fou dans le labyrinthe du self-service, des familles entières, pas des journées entières dans les arbres, non, des familles entières dans les allées d'Ikea. Avec enfants, petits chariots roulants, vacarme ad hoc...

Que de bruit! Que de monde, c'est ce que dit ce monsieur que je croise et je lui réponds, en soupirant, "à qui le dites-vous !" Enfin, la Rose prend du saumon fumé et moi un lieu noir gratiné à côté duquel le cuistot serveur jette deux louches (à Bruxelles, on dirait même, deux "klottes" plif! plaf! plof!) de purée bien spongieuse. Beurk ! Régime oblige, je n'en mangerai que la moitié. On se partage une tartelette à l'abricot, ce qui me permet de mettre la crème fraîche dans mon café afin d'en faire un cappuccino à ma façon.

Après ça, direction le magasin - terrifiant ce magasin ! Où je repère le bureau bibliothèque dont j'ai besoin. Je devrai encore y retourner la semaine prochaine pour changer un matelas, pffff, j'en ai un peu ras-le-bol de transporter des caisses et des meubles empaquetés. Quand on arrive dans le marché, au rez-de-chaussée, je n'en peux déjà plus, et il faut encore trouver les allées et les emplacements où se trouve le combiné bureau-étagère...

Enfin, on termine l'excursion Ikéa, troisième version par une escapade dans la petite épicerie où j'achète quelques bocaux de harengs.

Il y a vingt-six ans de cela, un peu plus même, quand j'étais enceinte, j'avais tout le temps des envies de harengs. Pendant neuf mois, quasiment tous les vendredis, j'ai mangé des rollmops et des bouchées suédoises...

Passionnant, pas vrai ?