Nerwen,tes haïkus sont parfois un peu fantaisistes sur la forme, mais je les trouve très fidèles à l’esprit du haïku. Mon préféré est le troisième, où le lecteur est libre d’interpréter les sentiments de l’ombrelle : jalousie d’être cloitrée à l’intérieur ? Satisfaction d’être à l’abri ? Impatience de voir revenir le soleil ?
J’aime beaucoup également le second, avec ce ballet qui met une note joyeuse dans cette atmosphère morose
Quand au premier, il est moins accrocheur, mais c’est peut être le plus conforme à la modestie de beaucoup de haïkus japonais, sans métaphore ni rapprochement insolite, juste un instantané de chose vue.