Il est si agréable de se perdre

Vacances d’été. Nous sommes parties à deux et une toile de tente.
Arrêt à un office du tourisme. Cartes en main nous partons marcher.
Entre mer et roches, splendides paysages. Nous coupons à travers champs.

Obstacle. Nous commençons à contourner le terrain d’aviation.
Terrain beaucoup trop grand. Nous ne savons plus où nous sommes.
Route au loin. Nous décidons de faire du stop.

Longue attente. Finalement, une voiture s’arrête.
Paroles, blagues, invitation. Nous passons la soirée chez eux.
Grillades, bières, rigolade. Nous comprenons qu’il est temps de repartir.

Fin de la soirée. Nous devons rentrer, ils nous ramènent.
Détour, splendide coucher de soleil sur la mer. Nous arrivons au camping.
Echange de numéros, bises, promesses de se revoir… Nous nous couchons.

Moments furtifs mais intenses, découvertes loin des sentiers battus,
Il est toujours si agréable de se perdre…

Une rencontre inattendue qui réhabilite l'auto-stop mis à mal par Coluche.

Et de surcroit, la parenthèse est charmante en rupture avec la méfiance réciproque entre personnes qui se rencontrent inopinément

L'évocation de cette rencontre avec des phrase courtes et précises donne une dynamique très agréable au texte et renforce l'évocation de cette rencontre sans méfiance au détour d'un aérodrome.  

Je trouve en effet qu'on devrait plus souvent aller au-delà de la méfiance et échanger...
C'est peut-être utopique mais bon !

Des notation brèves, qui donnent l'impression de vécu d'un carnet de voyage.
Et je suis d'accord avec toi, il est (parfois) bien agréable de se perdre.

Contente de te revoir parmi nous  

 

Rien à rajouter, mêmes pensées, chouette texte, délicieuse aventure toute simple, mais si riche de partages.