C’était il y a longtemps mon dernier tour.
Je vivais encore dans le Mercantour.
J’étais jeune et voulais être coureur cycliste.
Vingt ans après je suis prothésiste.
Tout le monde disait que j’étais rêveur.
Que mon rêve de cyclisme n’était qu’un leurre.
Et moi n’ayant pas grande confiance en moi
J’ai renoncé à mon rêve de maillot à pois.
Aujourd’hui je revois le tour et c’est magique,
Vingt ans après je suis si nostalgique.
Ma place devait être dans le peloton,
Pas avec ceux que j’appelais les « Pinpons ».