- T’es cap ou t’es pas cap de nous écrire un rap au lieu de rire sous cape au café de Procope en rêvant d’Esculape dans un monde interlope ou bien de Pénélope au soir qui se dessape ?
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- T’es cap ou t’es pas cap d’abandonner les jupes de la mère Classicos, la soupe des satrapes et tes agapes chicos pour venir dans la ZUP balancer du hip hop là où on s’émancipe des cops et de la huppe pour échanger la dope et s’acheter des nippes sans que ne vous attrape la brigade des stups et où tout le monde échappe à la police des fripes ?
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- T’es cap ou t’es pas cap de pouvoir faire équipe loin des stéréotypes avec des antipapes qui n’ont pas de principes, qui n’te lâchent plus la grappe si tu as pris en grippe, tout comme eux qui s’étripent, les lopes et les salopes qui craignent le casse-pipe des mots qu’on télescope ? Si t’es cap, alors tope !
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- T’es cap ou t’es pas cap, pour une petite chope, de remuer ta lippe, de quitter ton échoppe, de ne plus être dupe de la fête du slip, de délaisser Esope et de faire ton Œdipe ? De lâcher la soupape et de poser ta loupe sur la langue syncope qui lape la pâte à crêpes à grumeaux d’apocope ?
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T’es cap ou t’es pas cap de le pondre ce rap ?
- Dis donc le garlouviau ! Qui qu’ch’est qui t’a dit « Gros g’noux », ti qui a de si belles guimpes ?
N.B. Traduction de la réponse : « Jeune présomptueux ! Qui a dit que tu avais de gros genoux alors que tu as de si belles jambes ? »