Les poulets en alarme.

Festoyeur

Les poulets en alarme.

L'alarme retentit à la bijouterie, toute la rue est en émoi et le voleur, surpris, file à toute allure avec un vélo trouvé sur le trottoir.

Au commissariat de police, le groupe part en trombe avec ses voitures, toutes sirènes hurlantes. Toutefois, il omet d'emmener leur détestable cheffe. Il n'y a plus de véhicule à disposition. Elle appelle un taxi, mais ils sont en grève. Elle s'énerve, tourne en rond.

Rapidement sur place, les policiers, au doux surnom de poulets, recherchent des indices sous les apitoiements du bijoutier, monsieur de Diamôns. Ils ne sont pas déçus que leur supérieure ne soit pas avec eux. En effet, lors de ses présences, la commissaire Mallebésé est très autoritaire et méprisante, ce qui limite la liberté d'action des agentes et agents. En plus, cette demoiselle de la quarantaine n’est pas du tout d’une apparence soignée, sous prétexte que la police n'est pas une institution de beauté, ce qui n’arrange pas les relations humaines.

Une heure plus tard, les policiers rangent leur matériel. Subitement, on entend au loin un curieux bruit, un son de mécanique rouillée qui souffre. C'est la commissaire qui arrive avec un taxi, sous la risée des badauds. Il faut aussi voir quoi pour un taxi, pas une berline avec l'enseigne taxi sur le toit, mais un vélo et pas de la dernière génération. Un engin qui serait bien plus esthétique dans un jardin. Devant le bâtiment où a eu lieu l'infraction, elle jette à terre le pauvre cycle sans ménagement, avec une humeur massacrante, selon son habitude.

De l'autre côté de la rue, le boucher, monsieur Lardeviendde, ne peut s’empêcher de l'interroger d’une voix moqueuse et puissante :
- Vous reprendrez bien un peu de poulet ?
Aucune bombe n'explose, cependant ça y ressemble : la colère de la commissaire Mallebésé est telle, ses cris d'un volume de décibels impossible à mesurer, que la rue se vide en quelques secondes. Même le boucher prend la fuite et les membres de la maréchaussée se réfugient, comme des enfants apeurés, dans leurs véhicules !

Puisqu'il me reste encore quelques caractères de libres, j'aimerais encore vous signaler, que le voleur, qui n'a en fait rien pu voler, n'a toujours pas été pincé... C'est qu'il a choisi un vrai vélo de course, pas du tout romantique...

Kalé'reporter

Excellent !

bravo

Kalé'reporter

Très drôle Wink

Modératrice

Bravo pour ce texte très vivant et plein d'humour ! bravo!

Modératrice

Ben c'est du joli !

Vl'à-t-il pas que Train devient macho !

Et le choix du nom du commissaire ! Rhôo....

Au fait comment tu le sais ? je sors

**Maîtrise le sujet**

J'aime beaucoup ce scénario de bande dessinée avec ses personnages caricaturaux aux noms évocateurs (Joye m'a appris que ce sont des aptonymes, si j'ai bien tout retenu).
Et sur le poulet, j'ai écrit quelque chose de proche !
Bravo surtout aussi pour la photo qui est un chef-d'oeuvre de poésie !

Festoyeur

MERCI beaucoup pour vos commentaires et heureux que ça vous a plus cool !

Amanda a écrit:: Et le choix du nom du commissaire ! Rhôo....

Au fait comment tu le sais ?

Ben suite à excès de vitesse au vélo, j'ai été convoqué dans son bureau et son nom était écrit sur la porte fuite

Joe Krapov a écrit:: Et sur le poulet, j'ai écrit quelque chose de proche !

Oui j'ai lu, faudrait présenter ton inspecteur Jajavert à ma commissaire Smile

Kalé'reporter

La commissaire Malbaisée et le boucher Lardeviende forment un couple qui a de l'avenir ! lol!

**Maîtrise le sujet**

Quelle imagination Train !!!
bravo

Kalé'reporter

Des aptonymes tres aptes donc! LOL Drole d'histoire quand meme, mais t'avais quand meme l'avantage d'une longeur d'avance sur nous lol!