« J'en ai ras les tentacules, j’ai beau me pencher encore et encore, je ne vois rien ! Et toi ? »
« J’ai fermé les yeux un instant pour sentir le vent. Sens-tu combien il est tiède, combien son effleurement est délicat ?"
« J’ai les épaules coincées, je me sens ankylosées, mes pattes pendent lamentablement. Comment puis-je éprouver les bienfaits de la brise dont tu parles ? »
« Des anges m’emportent dans les airs, ils me tiennent solidement par les bras ; je rêvais tant de voler un jour…. Sens comme l’air est doux, comme le corps est léger. Je laisse flotter mes tentacules, je voltige comme un papillon… »
Les seiches sèchent, leur fin de vie approche.
« Mes membres se figent, mon estomac se retourne, la nausée m’envahit… »
« Je souris … »