Qui n’a jamais eu envie un jour ou l’autre de regarder par le trou d’une serrure ? et si ce que l’on y découvrait ne correspondait en rien à ce que l’on aurait pu imaginer !
Emilie allait en faire l’expérience.
C’était un jour de pluie en plein été. Emilie, âgée de 8 ans, passait ses grandes vacances chez sa grand-mère qui vivait seule depuis longtemps. Cette dernière avait une grande maison où la petite fille pouvait déambuler à loisir. Elle pouvait y passer des heures, curieuse de tout, cherchant dans les moindres recoins de la maison on ne sait quoi. Il lui semblait que celle-ci devait receler des trésors.
Emilie avait accès à toutes les pièces sauf une ! sa grand-mère lui en interdisait l’entrée. Cette dernière était fermée à double tour et la clé se trouvait toujours pendue au tour du cou de sa mémé. Emilie n’en pouvait plus, elle voulait savoir quel mystère se cachait derrière cette porte.
La seule solution qu’elle avait trouvée : regarder par le trou de la serrure !
Un jour Emilie s’approcha prudemment, se retourna de tous les côtés de peur d’être prise en faute. Puis elle s’abaissa pour poser son œil sur le trou de la serrure. Elle avait tout imaginé : une ancienne chambre, un grenier encombré de meubles poussiéreux..
Alors au moment tant attendu, elle s’approcha et vit un filet de lumière, une lumière blanche très vive. Emilie surprise, recula mais la tentation était trop grande, elle se pencha à nouveau pour regarder.
Il lui sembla apercevoir des silhouettes, elles se déplaçaient en flottant dans les airs, au-dessus d’un épais brouillard, si épais qu’on aurait dit des nuages. Emilie tenta d’ouvrir la porte mais un souffle glacé la saisit. Elle se redressa, inquiète, ne comprenant pas d’où pouvait bien provenir cet air si froid en plein été.
Alors Emilie posa sa main sur la poignée, celle-ci lui brûla les doigts. Elle poussa un cri qui alerta sa grand-mère :
« Emilie, Emilie, réveilles toi ma chérie… tu fais un cauchemar, je n’arrivais pas à te tirer de ton sommeil, je commençais sérieusement à m’inquiéter ! ».