Tu m’as dit
Que je pouvais compter sur toi
Que je devais croire en moi
Une hirondelle vole par-dessus le toit.
Tu m’as dit
De ne pas t’aimer comme çà
Que tu n’étais ni dieu, ni maître, ni de marbre, ni pour moi
Mais un homme de chair , d’âme et de foi.
L’hirondelle se pose sur le toit.
Tu m’as dit
Que le passé était à dépasser
Le présent toujours à travailler
Pour le futur, on verra...
L’hirondelle se faufile entre les tuiles du toit.
Tu m’as dit
Que ….
Tu ne m’as rien dit du tout…
Ni au revoir, ni adieu
Tu ne reviendras pas.
L’hirondelle a fait son nid derrière les tuiles du toit de la maison d’en face.
Je voulais des certitudes
Il n’y en a aucune.
Je voulais comprendre
Il n’y a rien à comprendre.
L’hirondelle est dans son nid, je ne la vois plus.
Je ne t’ai jamais dit « tu »
Je suis de l’autre coté de la rue, chez toi
J’accouche sur le divan avec toi derrière moi
C’est une petite fille, une sage femme ?
C’est une mère, une aimante…
Tu vois, je vois, je suis tout cela
Tu es content
Tu me félicites pour une fois.
L’hirondelle a fait des petits.
Tu es parti
Je sais que tu ne reviendras plus
La place est libre
Et si j’osais enfin prendre ma place
Je te parle encore tout bas
Dis, m’entends tu ?
Je voulais te dire merci
pour tout, pour rien , pour toi , pour moi.
« Il n’y a pas d’amour perdu »
Chante l’hirondelle perchée sur le toit.