Le grand père et la grand-mère ( c’est moi !) se marient aujourd’hui pour la quatrième fois. Cette fois, c’est la bonne et pour toujours. J’en ai marre des divorces et des disputes que cela occasionne. Je préfère la paix, même le calme plat à toutes ces tempêtes. Et puis, ce n’est plus de notre âge.
La fête a lieu dans le petit bois, là où j’ai rencontré la petite Charlotte et ses pots de beurre et de confiture en pleine conversation avec un drôle d’animal.
Je me demande encore ce qu’elle fricotait là, à une heure pareille, j’aime autant ne pas le savoir bien que j’ai ma petite idée sur la question mais bon, c’était l’âge bête, et je suis, moi aussi, passée par là.
Mais vous savez tout çà, j’en ai assez causé pendant je ne sais combien de chapitres.
Le loup est mort de sa belle mort en rendant l’âme dans mes bras : grand moment de tendresse entre lui et moi.
Je l’ai fait empailler : cela lui va très bien, c’est tout à fait lui mais avec sa voix en moins. Cela me console un peu mais pas beaucoup…Enfin, c’est la vie, comme dirait je ne sais plus qui… Je perds la mémoire que c’est pas possible .
Tout est bien qui finit et recommence bien.
Pas de viol avec coups et blessures, pas de meurtre sanglant ou d’enlèvement avec rançon comme on en entend tous les jours au journal de 20 heures.
Notre témoin s’appelle Monsieur Leloup ( une coïncidence ?), notre boucher, un vrai ami qui a l’art de manier la chair fraîche pour ne conserver que les beaux morceaux bien rouges en éliminant le gras. Nous lui devons tant.
J’ai envie d’écrire pour terminer en beauté :« ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants » mais vous ne me croiriez pas et vous avez raison…
1. Des enfants , nous en avons déjà cinq. Six serait trop à 160 ans à deux.
2. L’avenir n’appartient pas aux diseuses de bonne aventure mais à nous.
J’espère la fin ad vitam aeternam parce que je n’en ai pas fini d’écrire.
A bientôt donc…