Dans ce couloir

Dans ce couloir
Sombre
J’observe
J’attends

Mon heure

Sur ce quai
Sous cette lumière
Dure
Sous ce blanc
Blafard
J’écoute

Le train qui passe
Les talons qui claquent
Les échos des discussions

Des autres

Dans ce couloir
Sur ce quai
Je me raccroche à la moindre épave que je pourrais trouver.

Tu as, toi aussi, bien su rendre cet atmosphère, notamment par ces trois lignes:

"Le train qui passe
Les talons qui claquent
Les échos des discussions"

C'est bien tout cela à la fois. Question d'un provincial , ceux qui empruntent chaque jour ce mode de transport entendent-ils encore ces bruits ?

Ton texte est une belle expression de la solitude en milieu urbain...

Bonjour Sel,

J'ai immédiatement trouvé quel était le personnage sur lequel ton texte s'est appuyé (du moins je le crois). La traduction de la vidéo est donc très bonne : de multiples solitudes.

coucou Sel

Le rythme de ton poème exprime le martèlement du métro, du bruit ambiant, des personnages qui vont et viennent

Il est super ce petit texte!

Moi qui ai été une grande habituée du métro, je me voyais sur le quai avec toi !
Bravo Sel !

On s'y croirait vraiment ! super !

Un texte comme je les aime Sel... simple, vrai !

ton texte me donne l'impression d'une sorte de distanciation du personnage, perdu au milieu de « tout ça ».

et la dernière phrase est absolument terrible !
Elle tombe comme un couperet.

Seul au milieu de tous.

Bonsoir Sel,
ton texte m'a replongée dans le métro de Lyon un petit matin d'hiver.
La lumière dure, le blanc blafard, tout y est, tout est tellement vrai...

Merci à tous !

Catsoniou : eh bien, je dirais que ça dépend...! De l'heure, du monde, de l'humeur...Mais non en règle général, je n'entends plus, parce que j'ai tendance à être perdue dans mes pensées quotidiennes. Par contre, la lumière blafarde, oui, ça, je la remarque, parce que je la trouve vraiment "dure". Heureusement, la station proche de chez moi est extérieure, avec, donc, la lumière du soleil (et ça, c'est un réel bénéfice) et des bruits plus proches de ceux de la rue.

Oui, cédille, c'est ceux dont je me sentais la plus proche...ce que j'ai aimé dans les différentes contributions à cette consigne, c'est cela, justement : les différents points de vue (cela entre autres, car j'aime aussi les textes sur le metro, de manière générale)

Encore merci à tous les autres que je ne cite pas un à un

"Je me raccroche à la moindre épave que je pourrais trouver."
Je ressens la même chose que toi . Je m'encourirrais bien vers la sortie.