Centième tour de France

Nous n’échapperons pas au tour de France, comme chaque année en juillet.
Cette semaine nous allons fêter à notre façon la 100ème du tour.


Thème: Tour de France

Forme: Poésie

Et si le thème du tour de France vous plait (à vous de me le dire en commentaire) je ferai pour la dernière consigne de la saison, un autre thème autour du tour de France (en prose cette fois)

Très bonne semaine à tous et bonnes vacances à ceux qui partent cette quinzaine

Personnellement, cette consigne ne m'intéresse pas du tout.

Je ne suis pas du tout accro au Tour mais :
1) il tient suffisamment de place dans l’actualité et les medias et depuis suffisamment longtemps pour fatalement avoir des échos dans notre imaginaire (souvenirs d'enfance etc.)
2) Il me semble que tout sujet peut inspirer un texte. Et ceux qui a priori n’inspirent rien ont l’avantage de pousser à se creuser la tête, ce qui peut être très positif. Donc j’espère bien participer. Sans engagement quand même !

Je comprends tout à fait que le Tour de France, comme le sport professionnel en général, ne peut plaire à tout le monde pour des raisons tout à fait valables, que ce soit financièrement,  et "politiquement" conflictuel" dont je passe les détails, les médias ont en assez parlé.

Personnellement je rejoins Tobermory, car j'ai eu le privilège d'y participer l'année dernière en tant que bénévole pour la sécurité lors de son passage en Suisse et ça reste pour moi une très belle expérience; avant, pendant et après j'ai passé des moments extraordinaires que je ne suis pas prêt d'oubliés.
Et puis le Tour, c'est vraiment des souvenirs d'enfance qui me viennent en avant.

Dès que j'ai un moment, je m'y mets pour un poème, même si c'est plus tard dans l'été vu que la consigne ne sera certainement pas verrouillé avant quelques semaines   

@ Admin: j'aime beaucoup la photo  

Ah oui, terrible, la photo, avec ce gendarme à cheval !

moi je me dope à l'apéro un ptit coup
et je reviens ! LoL !!!

Perso, le tour m'a toujours captivée, j'y voyais dans sa magie la revanche des faibles, (les Copi, les Bartali, les Walkoviack, les Stablinski, les Poulidor, les Guimard, et les autres que je n'oublie pas , Poulidor, celui qui perdait souvent m'a séduite grace à ses vaches et un peu aussi à sa malchance - supposée- ) tous de la classe de ceux qui souffrent, qui en bavent et qui avance, j'avais très jeune déjà choisi mon camp. Je voudrais rendre hommage à tous ces hommes. Si par chance une consigne en prose se profile et m'en donne l'occasion, je le ferais bien volontiers, vous proposant une nouvelle page de mon enfance. En poésie peut être, mais pas maintenant, je n'en ai pas le courage.

Je ne suis pas fan du Tour, non plus, mais j'en ai de bons souvenirs de gosses, comme beaucoup.
Mais la médiatisation à outrance pendant 3 semaines, les journalistes qui en font des tonnes et les scandales qui ressortent chaque année, m'agacent.
N'empêche que si le tour passe dans ma région, chauvinisme oblige, j'y jette un oeil si c'est possible  

Amusant. Il y a peu, restait un peu de magie autour du vélo. Celle-ci a maintenant disparue. Je fais du vélo depuis toujours, et voir ces coureurs me plaisait. Aujourd'hui, je me sens devant une affaire commerciale à tous les étages. On fait du business. Pourquoi pas ! Mais de mon point de vue, sport et business ne font pas bon ménage. C'est vrai des JO, du Tour et de nombre de sports d'équipe. Quel dommage ! Reste le plaisir de bouger soi-même. J'ai toujours aimé le vélo, j'ai fait des milliers de kilomètres, j'en ai appris beaucoup. Je n'ai donc pas eu grand mal à faire un texte sur le vélo dont je me rends compte maintenant qu'il est hors sujet puisque je ne parle pas du Tour, mais bien du vélo. Ceci explique sans doute cela.

Je trouve moi aussi, pour réagir sur les propos de KZ et d'autres aussi que le tour est devenu celui du bling bling, des affairiste et des tricheurs . Celui là ne m'intéresse pas.
Je retiens celui de mon enfance, celui des grands puisqu'on les appelait les géants de la route.
Celui qui faisait rêver, les petits enfants et les grands enfants. Celui qui reflétait la condition des durs à l'épreuve et la revanche des modestes. Celui des forçats, celui des sans gloire qui grâce à des hommes issus de leur condition et de leur milieu trouvaient enfin une place et une raison d'exister. Ceux là nous ont donné tellement de joies, ils méritent tout notre respect.

Pour revenir à ton poème KZ, il est magnifique, je ne suis pas persuadée qu'en effet les coureurs du Tour prenaient le temps d'admirer comme tu nous le dépeins si bien le décor, mais c'est un vrai poème digne des grands auteurs (bien sûr, tu vas encore prétendre que tu n'es qu'un modeste écrivant  et tout et tout, qu'importe, puisque moi je trouve en te lisant tout le plaisir et l'émotion de partager.) et puis tu as le mérite d'avoir écrit. Je n'en ai pas fait autant et en suis bien incapable.

Le Tour reprendrait un peu de valeur s'il y avait des équipes nationales à la place de ces équipes publicitaires. Il y aurait un peu moins d'appât du gain facile et à n'importe quel prix.

Bien qu'il apparaisse que le séisme de 1998 ait contribué à réduire le dopage, la méfiance existe encore vis à vis des prouesses des coureurs. Cependant, les spectateurs sont toujours aussi nombreux le long des routes ou devant leur télévision.

Le Tour est devenu une machine gigantesque où l'argent coule à flot et n'est-il pas le maitre mot ? Pour constituer les équipes, pour les villes étapes, notamment.

La tactique ne l'emporte-t-elle pas sur la volonté de gagner ?  Il convient tout de même de mesurer l'effort gigantesque des coureurs qui sont tous des sportifs de haut niveau.

Feuille a certainement raison quand il évoque le retour aux équipes nationales, mais à l'heure de la mondialisation de l'économie, j'ai comme l'impression que ce n'est pas demain la veille !

Il reste les magnifiques images réalisées par les équipes du service public de télévision et pour ma part, c'est ce que j'apprécie le plus.

Alors, concernant l'expression écrite sur une consigne en forme de poème, j'avoue mon impuissance à imaginer quelques mots qui "tiennent la route"...