Un quatuor d’aperçus du Tour, poétiques et avec parfois une pointe d’ironie. Mes préférés sont les deux premiers, qui ont le charme des Haïkus. Juste une remarque sur le premier : il me semble qu’il serait plus percutant en supprimant « Tel un » La métaphore reste aussi évidente et gagne en légèreté. Juxtaposer les notations et laisser au lecteur le soin d’interpréter, c’est le principe des Haïkus, lesquels n’usent jamais du «comme » si cher à la poésie occidentale ( que j’aime aussi, soit dit en passant !)
Le second me fait penser à certains dessins de Sempé et me semble quelque peu ironique et amer : ils n’ont guère l’air de se sentir français, ces corses…
Le troisième apporte une note sombre et mystérieuse
Et avec le quatrième, j'ai l'impression de passer du panache des films de cape et d'épée à la cruauté sans merci des westerns italiens ( ou espagnol, puisqu'il y en a eu aussi.)