Passion d'abord...

Passion d'abord...

Bambin, spectateur dans la rue,
J'admire toutes les couleurs,
Des coureurs qui se ruent,
Pour être le meilleur.

De retour à la maison empli de bonheur,
Je m’amuse avec mon trois-roues,
En imitant les vrais sprinteurs,
Qui pédalent sur leurs deux-roues.

Enfant, j'enfourche ma bicyclette,
En me déplaçant dare-dare,
Sous les yeux ébahis de ma sœurette,
Qui ne lâche pas son regard.

Ado, la passion se développe,
Je fais équipe avec des copains,
Tous dans une même enveloppe,
Nous n'avons pas d'autres besoins.

La passion encore et encore,
Les entraînements se succèdent
Je recherche des records,
Tel est mon remède.

La passion de la mécanique,
Régler un dérailleur, un pignon,
C’est toute une technique,
Avant d’assurer le guidon.

Adulte, première année au Tour,
Je tiens le coup que huit étapes,
Cependant je reste dans la cour,
Je veux maintenir le cap.

Les autres années c'est la réussite,
Qu'importe le classement,
Ce qui m'excite,
C'est l'aboutissement.

Le cyclisme, le sport,
Comme en musique ou en peinture,
Ça reste des passions en or,
Avec des malheurs et des aventures.

Je reste un cycliste content,
Malgré des triches et des scandales,
La majorité de mes amis concurrents,
N’ont pas cet appétit royal.

J’ai grandi avec un virus :
Celui d’aimer le vélo, mon vélo,
Comme le violoniste avec son stradivarius ;
Ce sentiment est si beau.