Dédale ?

Je me sens... perdu.
Devant moi, des murs. Derrière moi, des murs. A ma droite, des murs. A ma gauche, des murs. Au dessus, des étages, en dessous, des étages.
Et je marche. J'avance autant que je recule. Et je croise parfois d'autres voyageurs. Souvent, je passe devant eux sans les regarder. Parfois, je leur demande quelque renseignement. Et occasionnellement, je leur parle. Pour parler. Pour les rendre heureux. Et ils me rendent heureux. Et on se quitte. On se dit "au revoir" et on pense "adieu". Puis on se revoit. Et on s'ignore. Certains tentent de détruire les murs en les frappant. Ils se brisent les os. D'autres marchent. Moi, j'essaye de comprendre. De comprendre ce que je fais ici. Où je vais. Pourquoi ai je été poussé ici. Et je ne comprends pas. Alors je marche.

J'aimerais dire deux mots à celui qui a inventé ce labirynthe qu'est la Vie.

  C'est sobre, mais tu fait un joli clin d'œil vers le complexe de vie.
  du labyrinthe ?

Tu as bien cerné les pensées du petit bonhomme perdu dans ce labyrinthe.
Peut-être aérer ton texte en revenant plus souvent à la ligne? Pour accentuer le fait que chaque phrase est courte, comme pour marquer les pensées du bonhomme qui tourne en rond.

C'est vrai.
Mais les pensées du bonhomme sont confuses. Et les sauts de lignes montreraient un certain ordre.

Si j'avais sauté des lignes, j'aurais fait des phrases plus longues et ç'aurait fini sur un "Il aimerait bien dire deux mots à celui qui a inventé ce labirynthe qu'est la vie.".

Enfin, à mon humble avis d'amateur.

J'aime beaucoup ton texte, ce rythme saccadé...

Ce passage en revue du dédale de la vie... 

Incommunicabilité, enfermement, incompréhension... Une image très noire de la vie dans un texte fort aussi.

Oui je pense que pour certaines personnes la vie ressemble à ton texte !
Bravo... pour ton texte hein ! pas pour cette représentation de la vie.

Ta description de la vie fait froid dans le dos, mais elle est bien pensée, bien décrite, et comme dit Sol-eille, elle peut correspondre au vécu de certains.

 

Bof, au moins, c'est un labirynthe, et non un couloir.
Tu peux choisir ton chemin, c'est toujours ça de pris ^^

En quelques lignes, une intéressante interprétation de l’image et une réflexion sur l’absurdité de la vie. Tu as un peu triché avec la phrase imposée, mais le labyrinthe de la vie, c’est une belle image.J’ai l’impression que tu t’es aussi un peu perdu dans le dédale de l’orthographe du mot labyrinthe…