Le béguin attristé

Kalé'reporter

Svelte, élancé, solidaire
Je suis le témoin oculaire
De sa propension à distiller
Non sans chatouiller
avec un brin de perversion sadique
Une substance sodique
Dans le cul de sac conjonctival.

Coiffé d'un béguin
Qui n'a rien de coquin
Sans sourciller
Ni cafouiller
Il remplit son office
En adepte du sacrifice
Pourvoyeur de larmes.

Émergeant du sommeil réparateur
Il est dans le collimateur
Du cortex
Entre pouce et index
Devant l'ineffable miroir
Indispensable accessoire
Il reconstitue l'humeur aqueuse.

Son usage éphémère
Me fait verser une larme.
Larme de plaisir
A la fin de l'alarme
Mon regard élastomère
Va naviguer à loisir
Au rendez-vous, enfin la lubrification

Attristé de la disparition
Du béguin quotidien
Je lorgne sans vergogne
Sur l'apparition
De l'été indien
Qui ramènera la cigogne
A moins que ce soit le prurit.

Alors, à nouveau
Saute le béguin attristé
Pour un rééquilibrage de la viscosité
Enfin remise à niveau.

Modératrice

Un collyre,des gouttes pour les yeux ?

Kalé'reporter

un compte-gouttes.... ?

Festoyeur

Je pense comme Amanda... Wink

Admin

J'ai d'abord pensé à des lentilles de contact, et puis, comme Amanda, à un flacon de collyre . En tout cas, si c'est ça, je dis chapeau d'en avoir fait tout un poème, car c'était pas facile salut bas

Invité

Je pense aussi au sérum lacrymal.

Kalé'reporter

et moi je pense à un flacon de vin de Verneuil !

Kalé'reporter

Modératrice

Bravo à l'auteur du poème et bravo!

bravo aux perspicaces de service