La littérature, c'est tout sauf de l'art.
La littérature, c'est de la production massive.
De l'alignement de mots sensés constituer des phrases, à la limite une pensée qui cherche à s'exprimer maladroitement, sans jamais y parvenir.
Avec les beaux sentiments ont fait de la mauvaise littérature. Maxime connue ! Mais avec les mauvais sentiments ont fait les livres à succès et les revues lucratives. C'est ainsi que la littérature la plus intéressante on la trouve dans « Paris-Match » mais surtout dans « Voici ».
Pourquoi pratiquer la littérature ? Soit on a véritablement envie de faire ch... le monde, et en particulier les jeunes dans les écoles, et on écrit de la poésie des textes obscurs ou vieillots qui feront mourir d'ennui les élèves. Citons François Villon, Baudelaire, Mallarmé, Éric Cantona, ou Xavière Tiberi, la femme de l'ancien maire de Paris, auteure d'une littérature abondante qui fit l'objet d'un scandale judiciaire.
Soit, on est d'un narcissisme puant et alors on écrit énormément. On se fait publier par des types qui aiment l'argent plus que les auteurs. On met sur sa carte de visite « écrivain », avec la même fierté que l'on mettrait « compagnon de la libération » pour les amoureux de la liberté. Mais finalement on devrait plutôt mentionner : « aligneur de mots, tacheron de la page blanche, spécialiste en phrases qui ne veulent pas dire grand-chose, mais sont particulièrement pompeuses »
et quand je dis pompeuses... On est prié de ne pas y voir une quelconque connotation érotique ! Même si dans la littérature on trouve énormément de masturbation intellectuelle.
La littérature c'est un truc pour oisif qui perd son temps dans la vie. Autant celui qui écrit, que celui qui lit, le premier étant cependant quelque peu travailleur ; le second, le lecteur, étant d'une paresse crasse. L'écrivailleur à une plume dans la main, le lecteur passif, un poil !
Je vais m'arrêter là, car je veux à tout prix éviter de faire de la littérature, tant je tiens à ma dignité d'être humain !