Aujourd’hui, c’est le dimanche de la Pentecôte, jour de fête et jour du Seigneur, qu’ils viennent de dire à la télé. Et son Seigneur à ma bourgeoise et bien c’est bibi ! Alors ma Paupau, ma Paulette, ça va être ta fête !!!
On va aller au bord de l’eau s’foutre les doigts de pieds en éventail… et pendant que j’taquinerai la poiscaille, une p’tite mousse à la paluche, tu prépareras le casse-dalle au fourneau… t’as de la chance c’est mieux que dans le pétrin !
Entre deux de surveiller ma gaule, j’jetterai de temps en temps mes mirettes sur tes gambettes histoire de mettre en appétit. Ha ! Elles sont bonnes ! toujours prêtes à relever le défi… et puis faut dire que tu m’aguiches et me fais baver aussi Paulette avec ta gouaille et tes miches prêtes à se barrer de tes sous-tifs. Indécent, si si je vous l’dis, indécent, dès fois faut utiliser le mot juste ! Allez, j’suis sûre que t’en fais exprès pour m’exciter le paquet alors après te plains pas que j’ai la trique.
Allez Paulette étale la couverture au jardin, ce 5 à 7, je crois qu’on va se le faire ici à l’heure du Pastaga en poussant la chansonnette parce que ma Paupau, ma Paulette elle est très chouette et pendant que je te ferai la fête, peut-être que je t’appellerai Thérèse ou Simone, mais ce sera juste pour être dans le ton ! T’inquiète ma marquise, finalement des comme toi, il n’y en a qu’une… faut que j’arrête de m’triturer le neurone ça m’fiche le bourdon… j’va pas m’ mettre à chialer comme un môme merde !
« Paulette !!! Amène-moi une bibine et viens au jardin que je te cause du pays. »