Une église. Un pays de sable noir et de mousse. Des voix d'hommes. Hommes fiers de leur pays, fiers de leur lever de drapeau.
Une chambre. Des gens installés à doite et à gauche, allongé sur un lit, assis par terre, les yeux fermés ou non.
Une voix d'homme emplit la pièce. Majestueuse. Chant islandais. Sonorités rocailleuses, graves. Yeux fermés, emportée par le chant. L'esprit se vide. On court ce pays de sable et de mousse à la recherche des trolls, pour échapper aux ogres.
Que ce chant ne s'arrête jamais. Que ces voix graves d'hommes continuent de se répondre à l'infini, en choeur ou à l'unisson.
Que le drapeau islandais continue de flotter dans le landermar. Et que ce chant s'envole au loin.