Mauvaise Fille...

Comme tu sais dire les choses Amanda.
Et comme tu l'aimes ta maman,
Et comme c'est difficile d'être "fille" parfois.
Un texte magnifique...

Et moi, je te fais un tres, tres, tres gros calin. Et je m'assois a cote de toi pour qu'on rit bien aux eclats, des grands eclats bien gais qui cachent un peu la peur, qui cachent un peu les pleurs.

J'ai eu beaucoup de chance avec ma vieille amie qui me manque beaucoup. Elle etait toujours si contente que je vienne la voir. En plus comme elle planait ailleurs, elle pensait que je venais la voir plusieurs fois pendant la meme visite. Mais elle s'est souvenue de nos noms et de qui nous etions jusqu'au bout. Elle me manque beaucoup vraiment. Bien plus que mon pere.

Comme dit Cassy un très beau texte émouvant explicite comme tu sais si bien les façonner

Amanda a écrit:

Et comme j’aimerais que, rien qu’une fois en arrivant
Elle me dise autre chose que
« Ah bon ! Ce n’est que toi ! »

Comme je te comprends, hélas souvent cette situation, lorsque son parent en arrive là.

Un texte qui me touche Amanda.

J'aime beaucoup...

J'aime ton texte, j'aime ton écriture et j'aime par dessus tout la pudeur par laquelle tu fais naitre tant d'émotions....
Je me permets de t'embrasser simplement.

Merci à tous pour vos comm' qui me font chaud au coeur

C'est vrai que parfois, je me suis un peu seule et très impuissante...

Vous lire, mes amis m'encourage à continuer à écrire mon ressenti.

En " Mauvaise Fille", je pars me reposer dans ma chère Provence à partir de demain mais j'emporte mon ordi et ne serai pas loin !

Il me touche aussi beaucoup ton texte Amanda.
Il me fait peur aussi.
Tu es très généreuse, mauvaise fille....

Merci Ada, mais tu sais, moi aussi j'ai peur...

merci pour ce texte amanda. merci au nom de tous ceux pour qui ton texte est le reflet de leur quotidien.

je continue à aller voir de temps en temps la compagne de mon père, atteinte d'alzheimer, et très enfoncée dans son brouillard personnel.
elle ne me reconnait pas, mais elle a quelque chose dans le regard, parfois, qui me cueille et m'émeut. quelque chose de l'ordre du sentiment, au-delà de la reconnaissance. du "je ne sais pas qui tu es, mais tu fais partie d'un ensemble qui me parle..."
sa fille, qu'elle ne reconnait plus depuis quelques mois, m'a dit avoir ressenti la même chose, elle aussi.

c'est si difficile, de "perdre" ses parents, alors qu'ils sont encore en vie... en pensées avec toi

Un texte très émouvant qui atteint sans phrase choc son objectif.
Quelques lignes, quelques mots pour que les gorges se serrent, que les yeux se mouillent.
Vos mots sont beaux, douloureux mais beaux.

Citation :

20 ans c’est tellement mieux, j’ai pensé…

Ton sujet invite à la réflexion sur le devenir de tout un chacun quand il avancera en âge.
Ne faudrait-il pas se préoccuper du mental des personnes âgées au lieu de se contenter , et c'est pourtant beaucoup, de leur placement en milieu spécialisé ou maintien à domicile, le tout assorti des soins appropriés ?
Voir disparaitre petit à petit ses proches doit être extrèmement difficile , tout comme avoir la sensation d'inutilité et de n'être qu'un poids mort.
Notre société moderne doit se préparer à cela et ton texte est le bienvenu dans la mesure où il contribue à faire prendre conscience du problème .

Ton texte m'a beaucoup émue car j'ai vécu quelque chose de cet ordre avec un père jamais rarement satisfait de ce que je faisais. Je ne peux en dire plus mais cela résonne....