[je n'ai pas posté ici depuis bien longtemps, je ne sais même pas si certains se souviennent de moi...Mais la consigne de cette semaine m'a inspiré quelques mots que je me permets de poster malgré tout. En espérant que cela ne vous dérangera pas]
Je suis un matou peureux.
Du moins, c'est ce que prétend la dame dont je m'occupe. A vrai dire, elle n'a pas totalement tort, mais enfin, j'ai mes raisons, et elle le sait, elle qui m'a retrouvé un jour complètement écorché, au fonds de la cachette que je m'étais trouvée. D'accord, peut-être que j'ai un peu exagéré lorsque j'ai reculé devant trois chatons qui devaient peser le cinquième de mon poids. A eux tous. Mais aussi, j'étais loin de chez moi, vous comprenez, et eux, chez eux ! Et puis, c'est toujours pareil, on fait croire qu'on est abandonné, orphelin, et à peine on approche la patte que voilà la moman qui rapplique ! Alors, ce n'est pas une raison pour me traiter de trouillard, vraiment. Si je l'étais vraiment, je n'essaierai pas de chasser ces énormes oiseaux gris qui embêtent tant la dame en mangeant les framboises, d'abord. Pour ma peine, je me sers dans ces mêmes framboises, d'ailleurs. Na. ça fait un peu râler la dame, mais il y en a tellement, des framboises, elle peut bien m'en laisser un peu. Elles m'appartiennent aussi, puisque je les ai protégées des oiseaux.
Pour en revenir à cet été et à ce lieu bordé de thym où la dame nous a mené, sa famille et moi-même, tous unis pour lui fêter son anniversaire, c'était quand même bien chouette, malgré les trois mioches qui se prenaient pour les chatons les plus mignons du monde, avec leurs poses et leurs mimiques. Parce qu'il y avait une chatte (mais ce n'était pas leur mère, ça, je peux vous le garantir !) qui, elle, était fort sympathique. Elle voulait que je reste, et je l'aurai bien fait: pour elle, j'aurai même fait fuir les trois affreux. Mais la dame dont je m'occupe m’a appelé toute la nuit…J'ai fini par l'écouter et rentrer, puis retourner dans la caisse qui roule…Il faut bien que je continue à prendre soin d'elle !