Un infini visage du monde

Nous continuons sur le thème "Printemps des poètes".
Aujourd'hui, je vous fais découvrir une vidéo très particulière, ( merci Pati pour cette merveilleuse découverte). Avant d'écouter le morceau, lisez bien la consigne.
Nous allons faire de l'écriture automatique sur musique.
Quoiqu'est-ce? Ici, rien à voir avec l'au-delà, je vous rassure. Certains d'entre vous ont déjà pratiqué avec la consigne sur Anna Pavlova. Pour les autres, la meilleure définition est celle-ci :

Citation :

Pratiquer l’écriture automatique consiste à rédiger un texte dicté par une nécessité interne, le subconscient par exemple, sur lequel nous ne devons exercer aucun pouvoir. Nous ne devons ni choisir le sujet du discours, ni choisir les mots, ni intervertir l’ordre de ces mots dans la phrase, ou des phrases dans le texte.

Voici comment nous allons nous y prendre. Evidemment, je ne serai pas derrière vous à surveiller si vous ne trichez pas, mais je vous assure que cette technique est très intéressante et peut vous faire découvrir votre écriture de façon différente.

1) Ecoutez une première fois le morceau dans son entier pour vous mettre dans l'ambiance et entrer dans le trip du chanteur.

2) Laissez aller votre pensée là où l'inspire l'ambiance ou la chanson, ou l'interprète, puis lancez-vous. Tout en réécoutant une seconde fois le morceau, écrivez, en vous inspirant de ce que vous entendez.

3) Lorsque le morceau se finit, allez au bout de l'idée que vous avez développée si vous n'avez pas terminé, mais pas plus.

4) Relisez pour corriger les fautes et les petites erreurs, mais superficiellement.

5) Mettez un titre et postez le texte

6) En dessous de votre texte, rouvrez un message pour nous donner votre impression sur l'exercice : la difficulté, qu'est-ce que vous avez ressenti en relisant votre texte, et comment avez-vous ressenti le morceau que vous avez écouté.

7) Vous êtes prêts pour le marathon d'Alainx

Prenez du plaisir, car cela doit être avant tout du plaisir. Ne vous obligez pas à l'exercice, si après la première écoute, vous n'êtes pas inspirés, ne vous forcez pas, il y aura d'autres "consigne d'écriture automatique"

Excellente semaine à tous

Hou là ! Bien compliqué tout ça pour moi ...

Laissons d'abord s'exprimer celles et ceux qui sont mieux à même d'être inspirés ...

catsoniou a écrit:

Hou là ! Bien compliqué tout ça pour moi ...

Laissons d'abord s'exprimer celles et ceux qui sont mieux à même d'être inspirés ...

Pas du tout Catsionou. En fait c'est une consigne-vacance presque, parce que le temps d'ecriture ne dure que le temps de la video.

Essaie, avant de voir les autres et tu verras.

J'attend le moment propice pour m'y coller.

Si j'ai bonne mémoire on a déjà eu ce genre de consigne sur Kalé ... y'a un an ou deux je crois !!
J'avais tenté l'écriture mais cela n'a pas été très réussi

Bon on verra pour celle-ci

L'ennui c'est qu'il y a bcp de coupures.

Charlotte: je n'ai pas écouté le morceau depuis longtemps (pour être dans les mêmes dispositions que vous tous lorsque je vais écrire) mais si cela pose problèmes a plusieurs d'entre vous (me le dire ici) on va voir ce qu'on peut faire.
Bravo a Silhene qui s'est lancée ( je ne lirai ton texte qu'après avoir écrit le mien, mais déjà je trouve très courageux de partir la première

Ça commence, ce sont les réglages.
Les réglages des machines. Il faut que tout se mette en marche. La voix s’élève en langue étrangère. Se laisser porter par la voix calme et tranquille de cet homme, les mains courent sur le piano.
Me glisser dans la musique. Lâcher prise, se fondre dans la masse d’eau, se laisser porter par le courant de l’eau et le courant musical. Je refuse, je ne lâche pas prise. Pourquoi est-ce que je m’accroche ? À quoi est-ce que je m’accroche ? comme ces dernières nuits, passées à tourner et retourner dans mon lit , alors que je suis bien, en paix que tout roule, que je n’ai pas de souci particulier et que je dormais plutôt bien ces temps-ci ?
Cotre quoi est-ce que je lutte.
Allez laisse toi porter petite sœur, laisse toi aller, glisse toi dans les bras aimants, ne cherche plus à être dans le contrôle, relâche la tension de tes épaules, laisse toi aller...
Je pars je m’évade enfin, au son des tambours, envie de danser de marteler le sol aussi de mes pieds nus et de danser jusqu’à la transe, jusqu’à la transe tout donner, enfin tout donner, me dépouiller de tout ce qui m’encombre.
L’eau n’est plus qu’un filet léger, je me laisse porter par le courant, nue, fraîche, dans le soleil de l’été.

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