Je n'ai pas relu, c'est sorti d'un coup et voilà:
Bon je ne sais pas très bien ce que ça donne le mode "éditer, supprimer", on verra bien. Je me suis un peu plus triturée les méninges pour voir comment enlever les verbes, j'en laisse deux sous forme d'adjectifs participe présent parce que tous les synonymes trouvés ne m'ont pas convaincus et que les métaphores ne me plaisent pas davantage. Voilà la seconde version:
Des histoires d’enfance entre bleu ciel et bleu foncé
Un soleil facétieux entre les nuages de pluie et les nuages de fer
Un sourire malicieux et de l’amour en réserve pour les jours à venir les jours futurs,
Avenir oblitéré, avenir de promesses et de rires en cascade.
Le printemps de retour avec les jours sans guerre
Les bals populaires et la musique des accordéons
Vite vite, la fête par-dessus tout, par-dessus le malheur
Toujours à l’affût d’une vie gourmande et débordante.
L’été lourd d’orage et le présent pas toujours clément
Le travail dur et pénible à la ferme
La joie disparue au coin du cimetière, trois tombes en une année.
Des rides amères au coin des lèvres, des cils usés par les larmes.
Des rides amères, sillons profonds au coin des lèvres,
Des cils soudainement si courts, tant de larmes déferlantes.
Le combat pour des jours de paix, la solitude en bandoulière
Des amies toujours là, des voisins plus ou moins attentifs
L’espoir d’un amour sans faille dans ce ventre surpris
Un sourire, pas toujours le temps de jouer, toujours celui d’aimer. le temps du jeu, toujours celui d’un câlin.
Une vie déçue, une vie de privation et le sourire en plus
Le courage et la prière comme seuls soutiens
La plainte continue d’un amour contrarié
Le combat comme seule habitude et les copines toujours là.
Une mère comme tant d’autres, une mère exceptionnelle
Une mère d’exception si petite et si lourde, maman.