Kaléïdoplumes 2 : 2010 / 2013
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| | | La fragance de la mort |  |
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Plumentête
Kalé'reporter
 |  Sujet: La fragance de la mort  Jeu 14 Juil 2011 - 19:41 | |
| Clotaire POLIGNAC est heureux et fier, il ressent une sensation d’euphorie l’envelopper d’une douce chaleur.
Il a soigneusement refermé chaque fiole aux essences précieuses et rares, il a noté les dernières compositions, enregistré les changements les plus récents dans les techniques utilisées, cette fois il est sûr de lui, plus rien ne s’oppose à sa réussite. Il a mis au point un procédé inviolable et totalement inédit, réussi l’INVENTION du siècle et dans quelques mois il sera un homme riche et adulé.
Clotaire POLIGNAC referme la porte de son laboratoire à 18h et d’un pas alerte se dirige vers sa place de parking. Il a rendez-vous avec la femme la plus brillante et ambitieuse de toute la ville, c’est aussi à ses yeux la femme la plus belle et désirable de toutes celles qu’il a rencontré. Pour être tout à fait exact, Clotaire n’a pas rencontré beaucoup de femmes dans sa vie, il a surtout rencontré des scientifiques éminents mais grisonnants et s’est davantage intéressé aux procédés de diffractions, aux formules chimiques, aux techniques de fractionnement et aux analyses chromatographiques. Il a plus souvent couru les congrès scientifiques que les salons mondains mais un jour, Rebecca de la FAUCHERIE est entrée dans sa vie par l’intermédiaire d’une jeune étudiante en cosmétique, spécialiste des crèmes pour le corps. Clémentine OLIBAN conduisait une thèse sur l’utilité des parfums de synthèse dans la cosmétologie du futur, particulièrement sur leur usage dans les crèmes de soins corporels. Elle se confrontait à des difficultés quant à la volatilité des essences et s’était adressée à Clotaire pour l’aider à résoudre ce délicat problème ; il ne s’était pas fait prier car Clémentine avait su éveiller le pygmalion qui sommeillait en lui. Pour le remercier, elle l’invita à un vernissage de peinture abstraite auquel participait Rebecca. Clotaire ne se souvient pas des œuvres exposées ou des personnalités présentes; il ne se souvient que de Rebecca, ses longs cheveux roux et ses grands yeux verts d’eau qui plongèrent dans les siens à l’instant où Clémentine les présenta.
18 mois plus tard, Clotaire n’en revient toujours pas d’avoir séduit une aussi belle et brillante femme. A la fin de la soirée, après quelques coupes de champagne, il avait trouvé le courage de lui proposer un rendez-vous pour le lendemain soir et Rebecca avait accepté de le rejoindre dans un restaurant cosy de la vieille ville. Ils pourraient faire plus ample connaissance et partager leurs passions communes avait-elle dit….Il ne savait pas vraiment s’il avait d’autres passions que son travail et ses recherches et encore moins qu’elles pouvaient être celles de Rebecca mais il ne s’en inquiéta pas outre mesure. Il avait bien raison car le dîner fut très réussi, il était sous le charme de son invitée et se sentait envahi d’un talent de séducteur qu’elle ne démentit pas, au contraire.
Rebecca exerçait le métier peu commun de directrice générale d’une société de pompes funèbres, elle en informa son hôte sur un ton légèrement inquiet qui ne manqua pas d’attendrir Clotaire. Elle manifesta le plus grand intérêt pour les recherches de Clotaire et le remercia chaleureusement de l’aide apportée à Clémentine, fille d’une de ses plus chères amies.
Ce soir, Clotaire s’apprête à vivre une merveilleuse soirée, il a invité Rebecca dans un superbe hôtel de charme pour y passer un week-end romantique et plein de promesses. Il veut fêter dignement sa réussite avec l’élue de son cœur ; la presse et les médias l’attendront encore un peu. Après avoir reçu les honneurs de bien des comités scientifiques et des médias spécialisés lors de ces précédentes découvertes, il sait comment naviguer dans ce petit monde. Ce soir son projet est tout autre : il va demander la main de Rebecca de la FAUCHERIE. Il veut qu’elle soit associée non seulement à sa réussite mais aussi à sa vie toute entière et il ne doute pas de la réponse de sa bien-aimée.
C’est d’un pas assuré qu’il grimpe les escaliers le menant à la suite qu’il a réservée pour eux deux ; le réceptionniste l’a assuré que Madame était déjà dans les lieux. La porte s’ouvre, il sourit de bonheur et de plaisir en la voyant dans cette magnifique robe de satin gris. Cette couleur fait délicieusement ressortir ses yeux et valorise le grain délicat de sa peau claire, pense-t-il en la regardant. Rebecca lui sourit, l’enlace et l’entraine vers le petit salon où une coupe de champagne les attend. Une délicieuse odeur de myrrhe et de rose de mai flottent dans la pièce, une autre odeur plus difficile à définir se répand autour de lui, il est intrigué car il n’arrive pas à la nommer, lui le spécialiste des odeurs…C’est sans importance se dit-il, il élucidera le mystère plus tard.
« Buvons à notre réussite », dit-il en prenant la coupe qu’elle lui tend. Il n’aura pas le temps de prononcer d’autres mots. | |
|  | | Amanda
Modératrice
| | Sujet: Re: La fragance de la mort Dim 17 Juil 2011 - 12:40 | |
| Un drôle de parfum flotte sur ce texte sybillin ! La suite, vite avant qu'il ne s'évapore !  | |
| | | | Silhène
Maîtrise le sujet
| | Sujet: Re: La fragance de la mort Dim 17 Juil 2011 - 18:56 | |
| Une femme trop belle, un homme ébloui, le succès et les honneurs en filigrane, et voilà ce qui arrive ! Le savant part dans les vap's  . Vite, réveille-le qu'il nous fasse vivre la suite. Heu, j'espère qu'il est toujours vivant, sait-on jamais  | |
| | | | catsoniou
Kalé'reporter
| | Sujet: Re: La fragance de la mort Lun 18 Juil 2011 - 18:41 | |
| Elle hume bon, cette histoire ... Et bravo à Plumentête pour les patronymes ! Un "nez" qui se fait avoir par un parfum  : magnifique démarrage . Vite, la suite | |
| | | | trainmusical
Festoyeur
| | Sujet: Re: La fragance de la mort Mer 20 Juil 2011 - 14:10 | |
| Et me voilà intrigué du pourquoi des derniers mots de ce premier texte. Mystère!!! Tu commences avec brio Plumentête  Comme catsoniou, j'adore les noms de tes personnages. | |
| | | | Nerwen
Modératrice
| | Sujet: Re: La fragance de la mort Mer 20 Juil 2011 - 20:07 | |
| Chercher la femme ! est le conseil que l'on donne toujours pour résoudre un cas mystérieux. Là, tu nous la donnes, mais faut-il se fier aux apparences ?  | |
| | | | Plumentête
Kalé'reporter
| | Sujet: Re: La fragance de la mort Mer 27 Juil 2011 - 17:10 | |
| Partie 2
Clotaire s’écroule lourdement aux pieds de Rebecca, un sourire béat reste figé sur ses lèvres raidies. La belle rousse le regarde longuement, s’assure qu’il respire encore puis elle prend la coupe de champagne et la vide d’un trait :
-« A ma réussite Clotaire », dit-elle en reposant la coupe. Et d’un pas léger et décidé elle s’éloigne du corps et se dirige sur le petit balcon. Là, face aux superbes paysages rougissant des Monts d’Or, elle compose tranquillement un numéro sur son portable.
-« Bonsoir Igor, tout se passe bien, Clotaire dort paisiblement sur le sol, il est un peu encombrant tout de même, » dit-elle d’un ton léger.
-« Pas de souci ma belle, un de mes hommes va venir t’en débarrasser, il sera accompagné d’un garçon d’étage qui a besoin d’arrondir ses fins de mois. »
-« Mais comment vont-ils procéder pour que personne ne soit intrigué ? »
-« Ne t’inquiète pas, j’ai tout prévu, tu t’en doutes bien sinon tu ne m’aurais pas fait confiance. Disons que tu devras montrer ta grande inquiétude et ta vive émotion pendant quelques instants…répond Igor GODARNOV dans un grand éclat de rire cynique. Je viendrais te rejoindre et t’apporter mon chaleureux soutien en ces malheureuses circonstances, poursuit-il en riant de plus belle.
Intriguée Rebecca rentre dans la chambre et se dirige vers la salle de bains, elle se décoiffe légèrement, fait en sorte de faire couler le trait de khôl dont elle souligne toujours ses beaux yeux verts, met un peu de poudre blanche sur ses joues, ainsi parée elle juge qu’elle offre l’image crédible d’une amante éplorée.
Quelques minutes plus tard, le klaxon d’une ambulance retentit en bas de l’hôtel, elle est conduite par une femme que Rebecca ne reconnait, trop occupée à se composer un visage de circonstance. Deux hommes en sortent un brancard et se dirigent vivement à travers les étages. Ils frappent sans hésitation à la porte de la chambre de Clotaire et Rebecca leur ouvre immédiatement.
-« il, il est là » leur dit-elle en indiquant le petit salon sur la gauche.
-« Pas de souci madame », répondent les deux hommes qui installent le malheureux Clotaire sur le brancard en le recouvrant d’un drap, ils fixent une perfusion et branchent un masque à oxygène sur le visage du scientifique pour rendre leur intervention plus crédible.
Pendant ce temps, le directeur de l’hôtel et son assistante s’employent à réconforter une Rebecca qui joue à merveille la femme inquiète et si triste qu’elle ne peut presque plus parler.
-« Votre ami Igor GODARNOV m’a assuré qu’il sera là d’un instant à l’autre. C’est une chance d’avoir un ami tel que lui dans ces sombres circonstances » dit l’assistante à Rebecca.
-« Oui, monsieur GODARNOV est une personne d’une grande qualité sur qui on peut compter, il a le sens de l’amitié et des vraies valeurs et nous sommes heureux de le compter parmi nos fidèles clients et amis » renchérit le directeur de l’hôtel. »
Rebecca ébauche un pauvre petit sourire et masque le rire qui lui monte aux lèvres en mordant nerveusement son mouchoir.
-« Le voilà, madame De la FAUCHERIE s’exclament en cœur le directeur et son assistante. Nous allons vous laisser, vous avez besoin de vous reposer après ce drame. Bien sûr, si vous avez besoin du moindre service, n’hésitez pas à nous appeler. »
-« Me voici Rebecca, ne vous inquiétez plus mon amie, j’ai demandé à ce que monsieur Polignac soit transportée dans la clinique de mon ami, le docteur Louis MALINGRAS. »
-« Oh merci, merci Igor, vous savez c’est affreux, je ne sais pas ce qui s’est passé, la soirée avait si bien commencé et Clotaire était si fier et heureux, vraiment la vie est injuste, laisse échapper Rebecca dans un petit rire nerveux qui passe pour un sanglot étouffé, aux yeux du personnel de l’hôtel et son directeur.
-« Merci de votre aide et de votre efficacité mesdames et messieurs, je vais m’occuper de mon amie, madame De la FAUCHERIE, » dit Igor en refermant fermement la porte de la chambre. »
- « Ouf, enfin seuls ma chère murmure Igor en s’approchant de Rebecca, nous allons pouvoir nous détendre avant de s’attaquer aux choses sérieuses… »
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| | | | Amanda
Modératrice
| | Sujet: Re: La fragance de la mort Mer 27 Juil 2011 - 18:44 | |
| Brr ! Quel sang-froid cette Rebecca ! Et Qui est donc Igor ? Ton texte en suscite des questions ! Tout un art du suspense, ça, Plumentête ! | |
| | | | catsoniou
Kalé'reporter
| | Sujet: Re: La fragance de la mort Jeu 28 Juil 2011 - 7:23 | |
| Voilà une sortie de scène que le Clotaire n'aurait pas manqué d'apprécier à sa juste valeur ! Que les choses sérieuses commencent !!! Enfin après que le distingué Igor  se soit détendu, libéré de ses émotions ... | |
| | | | Silhène
Maîtrise le sujet
| | Sujet: Re: La fragance de la mort Mar 2 Aoû 2011 - 20:56 | |
| Bon, Clotaire est toujours vivant, mais c'est vrai qu'elle a besoin de lui pour mettre la main sur ses découvertes. Quelle garce cette madame de la Vacherie !  | |
| | | | Plumentête
Kalé'reporter
| | Sujet: la fragance de la mort partie 3 Mer 3 Aoû 2011 - 13:01 | |
| Partie 3
Rebecca brosse ses longs cheveux en regardant Igor assis sur le canapé en face d’elle :
- « Il a belle allure se dit-elle, et puis ses épaules de nageur de compétition, hum qu’il fait bon s’y reposer »
De son côté, Igor regarde Rebecca et note un léger mais inexorable affaissement de sa lourde poitrine. En plus sa peau aurait besoin d’un soin raffermissant et lissant, note-t-il mentalement en bon directeur d’un laboratoire de cosmétiques fort réputé.
-« J’espère que ce pauvre Clotaire ne souffre pas trop dans la clinique de ton ami, nous avons encore besoin de lui. »
-« Ne t’inquiète pas, il est entre de bonnes mains, enfin moins délicieuses que les tiennes c’est évident ! Mais Louis MALINGRAS est spécialisé dans les troubles neurologiques et particulièrement dans le traitement de la douleur. Il dispose d’un équipement de pointe et d’une rigueur toute médicale dans son utilisation. Il saura précisément où brancher tous ces petits fils pour soutirer rapidement toutes les informations utiles à notre projet, ma chère amie. »
-« Justement, notre projet, il faudrait en parler, ne crois-tu pas ? J’aimerais que nous rediscutions de notre accord commercial. Tu te chargeras de la production des parfums forcément uniques et des crèmes et laits corporels, c’est entendu. Je pense que Clémentine est parfaitement capable de comprendre leur formulation chimique et saura nous restituer le procédé de fabrication et puis ton équipe prendra le relais. De mon côté, je vous fournirais les clients évidemment. Je m’emploierais à sélectionner les familles les plus durement touchées et je m’appuierais sur l’impact psychologique du parfum de nos chers disparus. »
-« Oui c’est bien comme cela que je vois les choses en effet, sans toi il sera beaucoup plus difficile de créer une clientèle de départ évidemment ! Je ne vois pas très bien sur quoi tu veux que nous discutions encore. »
-« Et bien sur le pourcentage que je percevrais à chaque client envoyé bien sûr ! Et sur les modalités de commercialisation aussi. Tel que nous en avons convenu, je trouve que tu es très nettement avantagé alors que je fournis la matière première tout de même. »
-« Oh Rebecca, franchement tu es diabolique, d’ailleurs il faut être diabolique pour avoir une telle idée et mettre le grappin sur ce pauvre diable de Clotaire afin de concevoir ce genre de parfum ! Notre accord est très équitable, tu sélectionnes les clients et tu leur proposes un produit unique qu’ils pourront acheter aussi longtemps que leur malheureux disparu leur manquera, tu touches un pourcentage non négligeable sur chaque produit, 25% ce n’est pas rien compte tenu de la spécificité des produits et des contraintes de fabrication et sans toi, ils ne peuvent avoir accès au produit, mon nom restera confidentiel !
-« Diabolique, diabolique, il me semble que cela ne te gêne pas habituellement monsieur GODARNOV ! Mais puisque nous serons bientôt débarrassés de Clotaire et que nous n’aurons pas à le rétribuer, ma part doit être augmentée, nous pouvons partager ce qu’il ne percevra pas. Et puis tu sais, j’ai vu tant de familles éplorées renifler les vêtements de leur défunt pour retrouver leur odeur que je te certifie qu’en agissant ainsi nous faisons une œuvre de bienfaisance ! »
A ces derniers mots, Igor part d’un grand rire retentissant et s’approche de Rebecca d’un mouvement vif et sûr.
-« Allons, allons ma petite sorcière a toujours peur de ne pas avoir assez d’argent, de se voir dépourvue de ses biens. Tu sais bien qu’avec moi tu es à l’abri de tout murmure-t-il en laissant glisser ses lèvres dans le cou de sa belle »
-« C’est pourtant vrai, tu me connais bien, peut-être un peu trop d’ailleurs, » laisse échapper Rebecca dans un soupir mélancolique.
-« Nous avons tous deux connus des jours sombres et sans pain, ma chère c’est pour cela et tu es sans doute plus marquée que moi par ton passé. »
En son for intérieur Igor se dit que décidément sa maitresse est très marquée par les années de pauvreté subies dans son enfance et qu’il lui est de plus en plus difficile d’en voir les traces sur son corps. Elle n’a pourtant que 38 ans et lui 35 mais il lui semble que plus de dix ans les séparent désormais.
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| | | | Silhène
Maîtrise le sujet
| | Sujet: Re: La fragance de la mort Ven 5 Aoû 2011 - 20:51 | |
| Elle va se faire avoir madame de la vacherie, à moins qu'un méga lifting ne lui redonne un coup de peps  Ou alors elle va squizzer le Igor avant, elle est aussi tordue que lui. Voyons voir la suite des évènements  | |
| | | | trainmusical
Festoyeur
| | Sujet: Re: La fragance de la mort Lun 8 Aoû 2011 - 23:53 | |
| Je sens qu'un de ces deux escrocs va se faire parfumer plumer. C'est un honnête comptable  qui vous le dit, enfin il me semble. Allez Plumentête, vite la suite et des nouvelles de Clotaire. | |
| | | | catsoniou
Kalé'reporter
| | Sujet: Re: La fragance de la mort Mer 10 Aoû 2011 - 9:10 | |
| - Citation :
- Mais puisque nous serons bientôt débarrassés de Clotaire et que nous n’aurons pas à le rétribuer, ma part doit être augmentée, nous pouvons partager ce qu’il ne percevra pas.
Oui ! Je suis d'accord, les bons comptes font les bons amis...  Et à la place d'Igor je déduirais des années de pauvreté de sa maîtresse que point n'ait besoin de lui laisser une part du pactole trop importante: elle ne saurait qu'en faire ! | |
| | | | Plumentête
Kalé'reporter
| | Sujet: Re: La fragance de la mort Mer 10 Aoû 2011 - 22:40 | |
| Rooh Catsoniou tu exagères cette chère Rebecca a des besoins grandissants pour conserver une peau douce et bien lisse tu n'imagines pas combien ça peut lui coûter Silhène, il y a bien quelqu'un qui se fera avoir ou parfumer comme le dit Train mais qui...? Oui oui Train les déductions de cet honnête comptable sont judicieuses, bon allez je m'y remets avant que mes vacances soient terminées  Et merci à tous de vos commentaires, ça encourage à poursuivre  | |
| | | | Plumentête
Kalé'reporter
| | Sujet: Partie 4 Sam 13 Aoû 2011 - 18:36 | |
| Partie 4
Journal de 20h sur la première chaine de télévision française :
-« Madame de la FAUCHERIE, merci d’avoir accepté de nous recevoir en ces tristes moment, toute la chaine s’associe à votre détresse et je puis vous assurer de mon chaleureux soutien. Vous le savez monsieur POLIGNAC était sur le point de nous livrer les résultats de ses recherches, il devait publier un communiqué ici même dès ce soir avant ce malheureux accident cérébral dont il fut victime si brutalement. Pouvez-vous nous donner des nouvelles de la santé de votre ami et pouvez-vous nous indiquer sur quoi portaient ses recherches chère madame ? »
-« Et bien, vous savez Clotaire, enfin je veux dire, monsieur POLIGNAC était très discret et il ne voulait surtout pas que le travail envahisse nos relations alors je ne sais pas grand-chose de ses recherches. Je puis seulement vous dire qu’il travaillait sur la reconstitution des odeurs corporelles et leurs diverses applications en cosmétologie ; il ne m’a jamais indiqué l’utilité d’un tel travail mais je suis certaine qu’il avait déjà de nombreuses idées quant à leur bienfait pour les gens. Il est très préoccupé du bien-être de chacun et veut que sa science serve le plus grand nombre.
Je ne peux rien vous dire de plus, le docteur MALINGRAS se montre très rassurant sur son état mais toutes les visites lui sont pour l’instant interdites, il semblerait qu’il souffre de diverses paralysies et d’une totale amnésie. Je n’ai même pas pu l’approcher depuis ces trois derniers jours conclut Rebecca dans un sanglot étouffé. »
-« Nous vous remercions madame de la FAUCHERIE, nous comprenons bien qu’il vous est difficile de nous en dire plus, sachez que le monde de la science et toute la France vous remercie d’avoir eu le courage de nous recevoir dans ces si douloureux moments. »
********************************************************************
CLINIQUE des LILAS
Clotaire est installé dans une toute petite chambre aux murs blancs, seule une minuscule lucarne laisse filtrer la lumière du jour ; installé sur un lit en fer gris il est relié à de multiples capteurs. Il ne semble pas souffrir malgré les traces de brûlures qui lui barrent le torse, le haut des bras et les mains. Il réfléchit, se demande comment il a pu se retrouver dans une telle situation et surtout comment en sortir avec le moins de souffrance possible. Il commence à comprendre le rôle de Rebecca et réfléchit à ses possibles alliés dans cette clinique isolée. Un bruit de pas interrompt ses réflexions, le moment d’agir est arrivé :
- « Alors monsieur POLIGNAC comment vous sentez-vous aujourd’hui, demande un docteur MALINGRAS plus menaçant que jamais. J’espère que vous allez vous montrer un peu plus coopérant qu’hier sans quoi je me verrais obligé de tester mes toutes dernières pinces à électrodes. »
- « Approchez cher docteur, approchez, je crois avoir enfin compris ce que vous attendez de moi et surtout comment je suis devenu bien malgré moi, votre hôte et votre patient privilégié. »
- « Bien, bien, j’étais certain que notre petite séance d’hier vous aurait convaincu de la nécessité de votre pleine collaboration. »
- « Justement ce sont des modalités de cette collaboration que je voudrais discuter avec vous. Je vous sais très compétent d’autant que j’ai pu le vérifier moi-même mais voyez-vous les parfums sont par nature volatile et leur composition nécessite des connaissances bien spécifiques. C’est pourquoi je souhaite y associer une personne que vous connaissez bien ».
A ces mots le docteur MALINGRAS fronce les sourcils et s’approche de Clotaire :
-« Je vous préviens, si vous essayez de m’enfumer, j’ai tous les moyens pour vous réduire à néant ! »
Le nom prononcé par Clotaire eut des vertus apaisantes sur le médecin qui sortit de la chambre avec un sourire cynique sur les lèvres :
-« Je crois que vous êtes le plus cinglé de nous tous mais il ne déplait pas d’associer un peu de jeunesse à cette mortelle affaire. Pour être tout à fait franc avec vous, Rebecca m’a éconduit il y a quelques années de cela et je l’ai très mal pris, quant à Igor ses manières de parvenu m’insupportent ! »
Clotaire eut un sourire qui se voulait complice et se dit que les choses n’allaient peut-être pas si mal…
[b] | |
| | | | Silhène
Maîtrise le sujet
| | Sujet: Re: La fragance de la mort Dim 14 Aoû 2011 - 14:56 | |
| Il a des ressources ce professeur, il pourrait bien tirer son épingle du jeu. Mais la partie est quand même serrée, il n'a pas affaire à des enfants de coeur  Voyons comment il va s'en sortir  | |
| | | | Amanda
Modératrice
| | | | | trainmusical
Festoyeur
| | Sujet: Re: La fragance de la mort Dim 28 Aoû 2011 - 23:00 | |
| Quel sera la tactique de de Clotaire? J'espère qu'il jouera avec plus de finesse que le gras malin  Comme les commentaires précédents, je suis impatient de lire la suite | |
| | | | Contenu sponsorisé
| | Sujet: Re: La fragance de la mort | |
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| | | | | | La fragance de la mort | |
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