EXTRAIT DE « LA GAZETTE QUEBECQUOISE » DU 15 JUILLET 2O11 :
" LE MONDE DES SCIENCES EN ÉMOI !"
Annulation du CIER ( Congrès International d’énergies renouvelables )
Suite à l’inquiétante disparition de deux de ses membres les plus éminents, à savoir, notre compatriote le Docteur Thomas Delaforestière de l’Université de Montréal ( survenue hier soir) précédée de celle de son confrère belge Octave Vandemoortele de la KUL, la réunion du CiER est reportée à une date ultérieure.
On ne peut que se livrer à des supputations de complot…
Car deux « cerveaux » qui disparaissent en 24h, deux candidats possibles au Prix Nobel envolés dans la nature…
Qui se cache derrière ces évènements troublants ?
La Canadian Security Police, Interpol et la Gendarmerie Belge ont ouvert une enquête.
Notre reporter a pu interroger l’épouse du Docteur Delaforestière, la célèbre chanteuse Québecquoise Diane Delaforestière.
Hélàs la pauvre femme, totalement traumatisée par cette disparition, répétait inlassablement les mêmes mots « Lui non plus n’a pas mangé mon cheesecake ! »
Phrase énigmatique et totalement incompréhensible que nous mettrons au compte de la douleur de la jolie blonde à la voix d’ange.
Le mystère s’épaissit donc »
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quelques mois en arrière…..
« J’ai fait une rêve » déclara Octave en triturant l’épais duvet brun qui lui servait de moustache – à défaut de poils sur le caillou, comme beaucoup d’hommes, il compensait ailleurs…- pas par la taille, hélàs , qu’il avait petite et fort enrobée. La moustache était donc sa seule coquetterie qu’il associait d’un joli nœud papillon dont il changeait chaque jour la couleur et le motif. De loin, on aurait pu le confondre avec Hercule Poirot, le célèbre détective ( belge lui aussi) des romans policiers d’Agatha Christie.
Mais Octave n’était pas détective, c’était un brillant scientifique doté d’un cerveau sans cesse en ébullition.
Ce midi-là devant un grand plat de tartines au fromage blanc, garnies généreusement de petits radis rouges et d’oignons verts, Octave se « mit à table » devant son collègue et ami venu du Canada.
Tout en dégustant la fameuse « Kriek Lambik », bière spéciale belge au goût de cerises, Octave développa sa dernière invention : transformer l’eau en source d’énergie motrice !
Il suffisait d’y penser !
Il suffisait d’imaginer une formule de pompage et de mise au point du dispensateur de puissance !
Grâce à l’eau, les avions voleraient sans kérosène, les voitures rouleraient sans essence !
Plus besoin de pétrole, ni de réacteurs nucléaires ! Adieu pollution !
« Yes, we can ! » répliqua Thomas en caressant machinalement sa barbe d’intello !
“ Je suis d’accord avec toi, mon ami ! Car de l’eau, il y en a partout, surtout chez nous au Canada, avec nos chutes, nos lacs… Et puis, avec le changement de climat, la pluie, les tornades….Les glaciers fondent, les rivières débordent »
Quelques Kriek Lambik plus tard, l’accord fut scellé !
Ils mirent sur pied un plan d’action, se jurèrent mutuellement d’y travailler en grand secret et de s’en répartir équitablement les fruits.
Car Thomas, comme Octave, avait quelques soucis d’argent…
À suivre