Espoir haï

Celle que je n'ai pas eu
Et que, je l'espère, je n'aurais pas
Du moins, pas maintenant, c'est trop tôt
Mais est-ce seulement possible ?

Interrogations, réponses non intérieures
Me demandant si elles sont avérées
Non, je ne sais pas, et je ne veux pas savoir
Après peu d'expérience, est-ce possible de ne pas vouloir ?

Être execré, mais pourtant admiré
On est tous passés par là.
Mais bordel !
Pourquoi je pense à ça ?

Une fille, un enfant...
Non, je ne peux pas l'envisager à 12 ans..
Et pourtant...
Mais qu'est-ce qui me prend, d'un coup ?

Non, je ne sais, définitivement, vraiment pas.
Où je dois aller, si c'est le bon chemin à suivre...
Et je me demande encore ce que je fous, là.
Est-ce seulement le bon chemin ?

Non. Je ne veux pas.
Je ne peux pas et je ne veux pas...
Et ce n'est pas compliqué à comprendre !
... Me serais-je égarée en chemin ?

Regard vide aux alentours. Réveil.
Un somme ? Etrange... Sensation de vide
Mais pourtant, sensation remplie de douleurs
Où suis-je ?

Un rêve... Encore un...
Je ne sais même plus qui je suis...
Qu'est-ce que je fais dans ce monde...
Alors que ma lumière n'est plus ici,
Je fous quoi, moi, ici ?

( écrit à Jakarta, Borubudur, dans le jardin de la maison, en face de bambous. Nuit noire. Terminé le 01 août 2008. Naissance de ma mère le même jour et le même mois... - non, pas la même année - )

Citation :

Qu'est-ce que je fais dans ce monde...

L'écriture déjà !!! Et par la suite, tu conduiras ta vie à ta façon... avec ou sans petite fille à porter, puis à câliner, voir grandir et s'envoler , faisant ainsi ta fierté de mère...

J'avoue que j'ai un peu de mal à trouver le fil conducteur de ton texte, que je trouve énigmatique (et par là-même intéressant ).

Un petit indice ?

Ah, il faut que je relise les textes que j'ai écrit en 2008 avant de te donner un indice. Je me rappelle de certains points, mais sans le contexte, impossible de te donner un indice...
Un texte énigmatique ?
==> Cat : Oui, j'ai par la suite trouvée, ou plutôt, me suis rendue compte, que l'écriture m'aidait énormément. Et depuis, je ne la lâches plus, et de toutes façons, j'en suis incapable...

Midwinter, je suis aussi perplexe que Silhène...
Difficile de suivre le cheminement de ta pensée..
C'est toi qui parle, c'est ta mère ???
Je reste dans une confusion totale, dur à émettre un avis.

Non, c'est bien moi qui parlait, alors que j'avais 12 ans, et que j'étais avec ma famille maternelle, à Jakarta, capitale de l'Indonésie.
Mon frère ( demi-frère, mais bon, c'est pareil ) venait de partir suite à des pressions familiales provenant de sa propre mère ( on a un père en commun, lucas - mon frère - a sa propre mère ). Bon, c'est pas très clair, mais j'espère que vous me comprenez ^^
Bref, la chose est qu'en Indonésie, j'ai essayé de ne pas me laisser abattre, mais sans savoir comment ( " Alors que ma lumière n'est plus ici ", je fais bel et bien allusion à mon frère parti ). Puis, il y a eu un incident, assez grave pour qu'il me donne le silence durant un bon bout de temps. Quand j'ai compris qu'il n'y avait pas eu " fécondation ", et que, surtout, c'était un rêve, j'ai écrit ce poème. Pour dire autrement, tentative de viol. Dur de le dire comme ça... J'ai enchaîné ce genres de " rêves cauchemardesques " durant une bonne semaine.

Un texte énigmatique en effet, au regard des réponses que tu as apporté, je ne dirais rien de plus que ce qui a déjà été dit, simplement que je t'ai lu.

S'il vous plaît, j'ai une question. En quoi ce poème est énigmatique ?

je n'ai pas trouvé ton texte énigmatique... dur oui. très dur meme. une telle expérience, si jeune... on peut comprendre que ton personnage se pose autant de questions, que celles-ci fusent à la vitesse de l'éclair dans son esprit... on peut meme concevoir aisément qu'elle ait envie d'avoir rêvé...

si je comprends bien tes parenthèses en fin de textes, tu l'as écrit il y a 3-4 ans... peut-etre qu'écrit aujourd'hui, tu aurais mieux su ordonner tes idées, créer un fil conducteur plus construit...

mais j'aime cette ébullition d'encre, chez toi, elle est fulgurante et elle me touche

Me voilà rassurée, pati. J'ai eu peur que vraiment personne me comprenne...