L'harmonie des boîtes (fin)

C'est un de ces petits matins de printemps, ces matins où l'on sent encore la fraîcheur piquante de l'hiver et où on devine la douce chaleur d'un été à venir, un de ces matins où se mêlent l'odeur du feuillage en pleine croissance et celle du givre qui étincelle sur des branches racornies par l'hiver.
Quand la sonnerie de l'entrée a retenti on aurait cru entendre la fée Clochette toute heureuse de retrouver son Peter Pan.
Mais le facteur n'eut pas besoin de sonner bien longtemps. A peine avait-il effleuré le petit bouton rond et argenté que la lourde porte s'ouvrit en grand.
Il n'y avait personne pourtant.
Seulement une gigantesque pièce avec en son coeur une table basse en verre sur laquelle étaient soigneusement alignés des instruments de musique orientaux.
Au mur de superbes toiles aux couleurs chatoyantes.
Et au sol une inscription calligraphiée à l'encre noire et moirée:

Superbe fin Mad'; le lien entre le début et la fin est tissé, et pourtant, tout reste à découvrir. L'harmonie des boîtes, musiques, sons et calligraphie. C'est original. Je suis sous le charme!

Très jolie façon de maintenir le suspens. ta fin, tout comme ton début reste dans le vague, tout en nous donnant des indices insuffisants pour plonger dans le texte, on ne sait rien au final et pourtant on a eu plaisir à lire les petits détails qui amenaient l'histoire qu'on ne lira jamais

Permettez à l'ancien porteur de missives d'être subjugué par cette porte s'ouvrant sur trois mots mystérieux gravés dans le sol ...

Etonnante fin, toute en nuances de tons, de sons...
Le mystère est préservé, on peut tout imaginer...

Merci à tous!