Étymologiquement, au XIIème siècle, la littérature, on trouve aussi le terme « lettreüre », désigne ce qui est écrit, mais aussi, l’érudition et la connaissance que l’on peut acquérir à l’époque dans l'étude des livres. La tradition orale est encore omniprésente.
Puis, au XIXème avec le développement du savoir, le nombre d’écrits augmente de façon exponentielle, et le sens va s’étendre, se diversifier et même donner naissance à des mots nouveaux.
C’est ainsi qu’on trouve de nos jours, non seulement la littérature, mais aussi l’anti-littérature voire même l’a-littérature, la contre-littérature, l’infralittérature, la paralittérature, la pseudo-littérature.
Comment s’y retrouver ?
Mais au fait est-ce bien nécessaire de s’y retrouver ?
J’ignore quelle littérature vous lisez.
Pour ma part, je ne lis pas de littérature, seulement des livres.
Alors qu'importe,
qu’ils appartiennent à telle ou telle collection, à tel ou tel genre littéraire.
qu’ils soient écrits par un auteur reconnu ou non, encensés ou décriés par la critique.
qu’ils soient étiquetés « bons » ou non, à la mode ou non.
qu’ils soient considérés comme légers ou qualifiés de pavé.
Je ne choisis mes livres que sur un seul critère important:
mon envie de les lire.
Finalement, qu’elle soit classique, engagée, prolétarienne, d’avant-garde, contemporaine, fantastique, érotique, de pacotille, de quai de gare, grande ou petite, et j'en passe, tout cela n’est que littérature.
Et n’influe en rien sur le plaisir de lire.
Ce qui, à ce titre, me laisse totalement indifférente.
Le livre est une rencontre entre auteur et lecteur. Et quoi de plus important que le plaisir de celle-ci, comme dans la vie le plaisir d'une rencontre avec une personne inconnue avec laquelle, le temps de la rencontre, on se sent en phase.