Le sais-tu?

Très beaux poèmes d'amour… J'aime beaucoup !


J'ai juste buté sur le dernier vers, ou plus précisément sur les deux derniers mots… !
«Moi je sais pour toi. »
Ce « pour toi » m'a semblé avoir quelque chose d'un peu trop possessif au regard de l'ensemble du poème qui est plutôt tourné vers l'autre…
Je m'en serais tenu à : « moi je sais ! »
Mais c'est sans doute une question de sensibilité perso !

En écrivant "moi je sais pour toi " je pensais plus au fait que le gars essaie de se persuader qu'elle reviendra.
Il le répète, ses mots seraient plutôt: "moi je veux me persuader que tu reviendras"
Il ne lui parle pas à elle en particulier, il veut, il a besoin d'y croire.
Tu vois ce que je veux dire?

Ah oui !
Je vois mieux…
En fait, il faut intégrer le titre que tu as donné, et que j'ai un peu zappé.
J'ai plus lu le poème avec une sorte d'évidence d'une absence temporaire.
Elle ne peut que revenir. C'est-à-dire il n'en doute pas.

Mais je comprends que ce n'est pas l'intention que l'auteure !
Dans ce cas ta chute est très bonne. Faisant réaliser qu'en fait il l'a perdue…

Oui, voilà ! en fait elle ne reviendra pas, parce qu'elle est morte, ou qu'elle est partie loin ailleurs, il n'a aucun espoir de la revoir. Il dessine pour ne rien oublier, il devine ce qu'elle lui cachait. Et ce simple fait la garde près de lui, du moins dans son souvenir.
Puis il se persuade que où qu'elle soit, elle doit revenir, il a besoin de ça pour vivre. Même si c'est impossible.

C'est superbe . S'il te plait dessine ...la moi

Tout est dit.
Vous avez pour la plupart écrit des poèmes ou des textes d'amour et plutôt d'amour malheureux. Or, sur la photo de la consigne le jeune homme n'est pas triste. Un sourire ironique semble plutôt se dessiner au coin de ses lèvres...C'est mon ressenti.

Oui, tout est dit...

J'ai oublié de dire : cela n'enlève rien à la beauté de vos textes !

les4vents écrit :

Citation :

J'ai oublié de dire : cela n'enlève rien à la beauté de vos textes !

Oui, et ça me laisse pantois ainsi que ma muse, sans doute refroidie par le vent glacial de janvier : elle hiberne . Peut-être la prochaine consigne la sortira-t-elle de sa léthargie ?

Tu avais raison, Cassy, en commentant mon texte
Le tien décrit parfaitement l'aveuglante obsession de l'homme pour cette femme, il ne lui est tout simplement pas possible d'imaginer qu'elle soit partie pour toujours.

Je crois qu'au point où il en est, il va vivre maintenant pour le restant de ses jours dans le fantasme et l'interminable attente de son retour

Une fois de plus très beaux, tes vers, Cassy.
Touchée en particulier par celui-ci :
"Je chercherai alors la couleur de ton âme"

Bravo !

tout est dit déjà
j'ai bien aimé aussi ce texte