C’est où… la nostalgie ?
C’était où ? La nostalgie…
La surprise il y a tant d’années du bleu si bleu sur des neiges qui auraient dûes être blanches. Je n’ai pas besoin de revoir ces photos pour me rappeler nos deux silhouettes perchées sur des skis de fortune. Et la neige bleue comme elle n’aurait pas dûe l’être.
C’est lui qui a utilisé le mot nostalgie dans nos échanges plus de quarante après, alors que depuis si longtemps j’essaie d’écrire. Ce que deviendront mes mots au-delà de cet hiver bien présent où la neige est revenue peupler mes pensées d’impressions que j’avais cru oubliées. Que ce soit un petit-ami d’une fin d’adolescence qui me remette à la plume, je ne l’aurais jamais cru…. comme lorsque je le connaissais, je n’aurais jamais cru que le chemin que je suivrais m’amènerait là où je suis maintenant.
La pente quasi symétrique séparant le blanc du bleu, on peut la descendre ou la monter. On peut aussi la prendre de biais, aller de l’avant, toujours de l’avant. Plonger d’un assis derrière un écran jusqu’à un bleu qui s’échappe bien quelque part en dehors du cadre photographié.
Tout simplement s’échapper de tout ce blanc de pages blanches et de champs enneigés pour laisser quelques empreintes bleuies dans tous ces infinis.