Avec des « si » on mettrait Paris en bouteille … avec moi aussi dedans énentuellement. Je ne suis pas vraiment "pour "…je crains de me sentir à l’étroit.
De plus, je n’aime pas les « si » destinés à faire peur.
Au-dessus de chaque « si » plane toujours une menace, une punition plus ou moins terrifiante.
Le pire c’est quand la condition devient réalité : c’est alors que claque un « je te l’avais bien dit » difficile à encaisser.
Cela oblige à une certaine humilité qui nous oblige à reconnaître que l’autre a raison. Merde alors !
Dans ce cas bien précis de fin du monde possible, je ne marche pas. Cette éventualité me laisse de glace.
Je ne fréquente pas tous ces prophètes de malheur qui se font un plaisir certain à annoncer le pire à venir dont eux réchapperont parce que, élus ou privilégiés d’un certain vrai dieu ou d’un certain savoir !
Donc ne me parlez pas de fin du monde, j ai déjà assez de travail avec la propre fin de mon moi !
Ce ne sont pas les avertisseurs de réchauffement de la planète et autres moralisateurs écologiques qui y changeront quelque chose. Tout a une fin. C’est terrestre, c’est mondial.
Et d’ici là on verra ce qu’on verra …
Je ne change pas de ma vie. Je continue à me lever le matin de plus ou moins de bon poils, à me laver à l’eau chaude tant que j’en ai à ma disposition, à m’habiller en coton, laine ou soie suivant les saisons, à manger de la viande, du poisson, des fruits et légumes enpesticidés de super marché , à me réjouir ou m’énerver face à tout ce qui m’arrive pendant la journée et à me coucher le soir en cherchant dans le ciel une inspiration et des étoiles.
Et c’est bien ainsi.
Je suis heureuse d’avoir les pieds sur terre.
Cela me permet de rêver avec la tête au clair de la lune.