Avec toi là

Et si jamais demain je n'étais pas là
Que tu aies toujours besoin de moi
Où que tu sois, je viendrais à toi
Mon bébé, mon amour, ma vie là

Et si un soir tu n'étais pas là
Que loin de moi tu aies encore froid
Où que je sois j'irais jusqu'à toi
Te réchaufferais dans mes bras là

Et si un jour j'étais loin de toi
Que tu aies peur de lui, d'eux là
Où que tu sois je saurais être là
Te donnerais confiance en toi, moi

Et si un chagrin te tenait loin de moi
Fuyant, te cachant, apeurée là
Un pincement près de mon cœur là
Où que je sois j'aurais ça en moi

Et si un malheur te touchait là
Que tu vacilles, te brises toi
Comment pourrais-je le vivre moi
Sans hurler, crier, pleurer là

Et si demain je n'étais plus là,
Ne pleure plus, je veille sur toi
Je ne suis pas si loin de toi moi
Ton cœur bât, écoute, je suis là

C'est tres chantant tout ca (et en plus si je l'imagine avec l'accent ca chante enore plus).
J'aime beaucoup les assonances du moi, toi, la etc...

Je lis ton poème et j'y reconnais les battements de coeur d'une mère pour son enfant, la chair de sa chair .

Parfois, je me dis que cela prend beaucoup d'années, voire une vie entière, pour vraiment couper le cordon entre l'enfant et la mère que je suis. Je veux dire par là qu'il y a comme un fil invisible qui me relie à mes enfants, même si je crois les laisser grandir et devenir adultes. Mais peut-être ce fil est-il tout simplement le fil de la famille, celui qui se déroule de génération en génération et qui relie l'enfant à ces ancêtres.

Un plein de tendresse qui redonnerait envie...
envie de redevenir , petit, tout petit

très doux, et plein de ton amour envers tes petits.

j'aime aussi le rythme donné par la répétition des "toi", "moi", "là"

Ton poème donne bien à entendre ce qu'est l'amour d'une mère pour un enfant.

Techniquement, des rimes en ABBA si bien menées, avec les la et ...oi
Pour déboucher sur des vers pleines de tendresses

Entre ton texte et le mien :une ressemblance de ton. Je suis sur la même longueur d'onde que toi.

kz a écrit:

Ton poème donne bien à entendre ce qu'est l'amour d'une mère pour un enfant.

je rejoins bien ce que dit Kz.

J'ajoute que j'ai beaucoup aimé la répétition du mot : "là".
c'est un petit mot de rien du tout, mais si important en ce qu'il manifeste
la " présence" et toute la sécurité nécessaire à l'enfant.

Toute la tendresse d'une mère pour ses enfants résonne dans ce texte.

Un texte qui rassure et qui guide vers l'essentiel, l'essence même de la vie: un coeur qui bat ... un coeur où elle est là! Le rythme du texte participe à cette 'rassurance' qui y est dite.